Oeuvres . OGUE. Dames nous attire autant de Sptdateursque leur beauté. On vient ici régler fon ju-gement fur leur plaifir. Vous êtes les jugesnaturels du ientiment. Les hommes satta-chent fcrupuleulement aux régies : maisvous fentez , ce qui vaut mieux que lesrègles ; & les hommes corrigent fouventleur favoir fur votre délicatcffe. LA DAME. Mais vraiement, Monfîeur, vous êtesfort galant ; & après cela , je ne doutepas que vous ne nous ayez fortména^gées. LE COMEDIEN. Je vous en répons, Madame. Les con-tes font fi bien déguifés ici, du moins àce que croit lAuteur, quils deviennentdes Comédies p


Oeuvres . OGUE. Dames nous attire autant de Sptdateursque leur beauté. On vient ici régler fon ju-gement fur leur plaifir. Vous êtes les jugesnaturels du ientiment. Les hommes satta-chent fcrupuleulement aux régies : maisvous fentez , ce qui vaut mieux que lesrègles ; & les hommes corrigent fouventleur favoir fur votre délicatcffe. LA DAME. Mais vraiement, Monfîeur, vous êtesfort galant ; & après cela , je ne doutepas que vous ne nous ayez fortména^gées. LE COMEDIEN. Je vous en répons, Madame. Les con-tes font fi bien déguifés ici, du moins àce que croit lAuteur, quils deviennentdes Comédies purement galantes,& mêrme morales. LA DAME. Oh, des contes moraux ! des contesmoraux ! Cela efl: fort plaifant. Descontes moraux ! LE COMEDIEN. Oui, moraux, je vous le répète : 8cfur ma parole, vous pouvez prendre vosÇl^çes. On ya commencer. PROLOGUE. 105LA DAME. Allons donc. En tout cas, nous avonshos Eventails. LA NIECE. Oh ! Pour moi, je ny entendrairien. Fin du Prologue*. ACTEURS, ALDOBRANDIN. HORACE. ZIMA. LU CELLE. LA GOUVERNANTE, LE NOTAIRE. DOMESTIQUES. I La Scène ejî cke^ Aliobranâim U >:+: *?VjC^ 0*x*:>=*x*; LE MAGNIFIQUE. COMÉDIE, ACTE PREMIER. se ENE PREMIERE. ALDOBRANDIN, HORACE. ALDOBRANDIN. X_jHbien, mon frère , vous venez dede la voir, vous venez de lentendre ? bien, mon frère , ce nefl pas lapremière fois. fuis fur que vous la trouvez toujours|)lus charmante. Tome IIL F :i®(5 LE MAGNIFIQUE;ALDOBRANDIN. La voilà dans un âge , où un mari iiélui fiera pas mal. avez raifon. beauté efl dans tout Ion éclat, rienny manque ; & je gage que vous nen,connoiflez guéres de plus eft vrai. voyez la bonté de Ton efprit, fadouceur, fa docilité pour tout ce que jeveux. me femble que vous en devez êtrealTez content, ALDOBRANDIN. Vous fçavez de plus , que je fuis fon Tuteur; & que la volonté de fes p


Size: 1542px × 1620px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookidoeuvreslamotte0, bookpublisherparispraultlan, bookyear1754