Éléments d'archéologie chrétienne . son quilvient de prendre dans le Tigre. On peut voir dans cettepeinture un symbole du poisson divin qui donne la lumière,qui guérit. Le P. Garrucci avait pensé reconnaître le mêmesujet à St-Sébastien ; mais la peinture quil avait vue estplutôt limage dun athlète (i). § II. Scènes du Nouveau Testament. Dans ces peintures, comme dans celles tirées de lAncienTestament, on peut reconnaître, avec Le Blant, des allu-sions à r « Ordo commendationis animae ». On doit y voiraussi des actes de foi en la divinité de Jésus-Christ, foi qui apour récompense la vie éternel


Éléments d'archéologie chrétienne . son quilvient de prendre dans le Tigre. On peut voir dans cettepeinture un symbole du poisson divin qui donne la lumière,qui guérit. Le P. Garrucci avait pensé reconnaître le mêmesujet à St-Sébastien ; mais la peinture quil avait vue estplutôt limage dun athlète (i). § II. Scènes du Nouveau Testament. Dans ces peintures, comme dans celles tirées de lAncienTestament, on peut reconnaître, avec Le Blant, des allu-sions à r « Ordo commendationis animae ». On doit y voiraussi des actes de foi en la divinité de Jésus-Christ, foi qui apour récompense la vie éternelle. Annonciation. — Cest un sujet rarement traité. Il existeà Priscille et à St-Calixte près de la région Libérienne. LaSte Vierge est assise, lAnge debout. Ces peintures sont trèsendommagées ; on est obligé de deviner la scène. La CRÈCHE. — On nen connaît quune peinture, retrouvéerécemment à St-Sébastien. Elle orne la voûte dun arcosoledu IV^ siècle, au fond duquel est tracé le monogramme. triomphal. Lenfant Jésus est couché sur une table ; à côtéde lui paraissent le bœuf et lâne ; au-dessus est un buste duSauveur. Des lavages inintelligents lont tellement dégradée,quil est maintenant à peu près impossible den rien dans les peintures des catacombes, ce sujet est au I. Cf. G. Marucchi, Descrizione délie catacombe di S. 5«^aj/za»o,Rome, SCÈNES DU NOUVEAU TESTAMENT. 313 contraire souvent reproduit sur les sarcophages ; le Musée deLatran en possède un qui porte la date consulaire corres-pondant à lan 343. S. Joseph a ordinairement les traits dunjeune homme. LÉpiphanik. — Cest un des sujets le plus fréquemmenttraités. Nous le trouvons, dès le II« siècle, dans la chapellegrecque du cimetière de Priscille ; il a été répété, aux III*= etIV»- siècles, dans plusieurs cimetières. Le nombre des magesest variable ; tantôt il y en a deux, tantôt trois, tantôt quatreou même davantage ;


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