Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . e gauche de la lèvre (3), comme par le procédéde Clémot ; ce lambeau abaissé reforme le bord libre de la lèvre :la taille du lambeau droit se fait de bas en haut ; ce dernier restedonc adhérent à la partie supérieure de la lèvre près de la cloisonet est destiné à border la partie inférieure de la narine en se jux-taposant sur lincision correspondant au reste de la cloison. Ilexiste donc, par le fait, une espèce de mortaise constituée par lelambeau davivement supérieur et inférieur au milieu de laquelle set
Chirurgie journalière des hopitaux de Paris : répertoire de thérapeutique chirurgicale . e gauche de la lèvre (3), comme par le procédéde Clémot ; ce lambeau abaissé reforme le bord libre de la lèvre :la taille du lambeau droit se fait de bas en haut ; ce dernier restedonc adhérent à la partie supérieure de la lèvre près de la cloisonet est destiné à border la partie inférieure de la narine en se jux-taposant sur lincision correspondant au reste de la cloison. Ilexiste donc, par le fait, une espèce de mortaise constituée par lelambeau davivement supérieur et inférieur au milieu de laquelle setrouvent les deux portions des lèvres avivées. — Sutures métalliques. — Il débride de chaque côté et applique aussi parfois la grande érignede Guersant traversant la partie la plus reculée de la base du nez et (1) Demarquay, Buliet. de la Société dechirur. 1864. (2) Gilletle, De la ligature atrophiante appliquée au cancer de la langue et ausarcocèle {Clinique chirurg. des hôpitaux de Pari*;, p. 176. 1377. (3) V. le service de M. le Dr Duplay, p. Fig. 362.— Grandeérigne de Guersant. AFFECTIONS Dli LA FACE ET DU COU, 433 qui est moins (fig. 362) sujette à se déplacer que les épingles ; une visB, jouant sur la tige taraudée A, sert à augmenter ou à diminuer lapression exercée sur les tissus par les pointes D. Deux petits boutonsG, C, placés à 3 millimètres des pointes, les em-pêchent de pénétrer trop avant dans les tissus. e. RÉTRÉCISSEMENT SYPHILITIQUE DE LA TRACHÉG. — Traitement par la dilatation. —Une sympto-matologie précise manque presque entièrementpour établir le diagnostic de rétrécissement tra-chéal : cette affection se traduit par la dyspnéeet lasphyxie qui finit par réclamer la trachéo-tomie, opération insuffisante, car, lorsque la sy-philis se manifeste dans le conduit aérien, cestle plus souvent à la partie inférieure de ce con-duit quelle a son siège : cest là ce que dé-montre, entre au
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