. Les types de Paris. ront le lieu ba-j;ile avec leurs dents, en secouant la tète, comme si elles accomplissaient inirilr uivslciienv. Accorte et polie, aveniw de 1 Opcra, la marcliande de (leurs parleravolontiers à la troisième personne: lanbourjj Montmailic, elle est plus fami-lière, et vous hèle si vous passiez sans njjarder sa boutique audinlante.— lie, ma petite dame, acbelez-moi donc quelque chose!Si lacbeteuse est jeune ei jolie, tout en entoitillant le fil antonr des (linus,elle lappellera peut-être >? mou petit chat «, sans soitir loulefois des bornesd une aimable familiarité, et l
. Les types de Paris. ront le lieu ba-j;ile avec leurs dents, en secouant la tète, comme si elles accomplissaient inirilr uivslciienv. Accorte et polie, aveniw de 1 Opcra, la marcliande de (leurs parleravolontiers à la troisième personne: lanbourjj Montmailic, elle est plus fami-lière, et vous hèle si vous passiez sans njjarder sa boutique audinlante.— lie, ma petite dame, acbelez-moi donc quelque chose!Si lacbeteuse est jeune ei jolie, tout en entoitillant le fil antonr des (linus,elle lappellera peut-être >? mou petit chat «, sans soitir loulefois des bornesd une aimable familiarité, et lui donnera par-dessus le marclif- un reillet, unerose. Dans les fpiarliers pauvres, elle est plus rude; elle connaît le prix dechaque brin de verdiuc et sai( aussi ce que représente le son (]r louvrièrequi veut, un beau joiu- d (tf, Meniir son corsage. Cest par ces rues montantes, ffiouillautcs de pcn[)le, qui sen vont vers lesh;uitem-s de lielleville et de Ménilmontant, quon verra la marchande pousser. (le ccllrIniijoiirs (hlMS !<• c f,ES TYPES DE PARIS. à fyraiid nciiio sa cliarrclii de inlils pois de (Iciiis :i(si(las, ;;(Maiiiiinis, rosiers nains, (|ni loni nnc loiri enininiatnr(% (^t, an\ jolis malins di mai, capucines, lise-rons, cohias, (pii encadreronl les lenêtres des hautesmaisons à laspect sordide, on le .;;rand Inxc est de sus-pendre une |)elile honle aifjenlie eiitri deux rideaux depiaules eriuipanles. J)ans le miroir l)aro(pn el nuMileuihoule, les passanis eu lias, h^s uua{;es en haut, tonrneroni, loinnerontaux yeux de Tous riere (pii lève les yeux et rêve, comme si 1 univers,pour elle cl rapproche de son hnuihlc coudilion, sétait c(jnccnticadre (Iroil de la ienétre. ^Des choux, des poireaux, (hS ear de la marchande de liPumcs nnuitc aux (laffcs sides maisons; on se penche a la ifnélre,croyant voir un loiiii ! ceslell(\ en marmolti- d un madra
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