. Le Monde moderne. rets, quils vivaient tous les deuxde la vraie vie dans une lenle cl perpé-tuelle caresse. Sur le seuil de la villa : — Maud I Maud ! débouclez les malles:nous ne parlons pas demain ! Je memarie ! cria Ellen en une fanfare dejoie. — Miss 1 murmura le docteur commeun homme éveillé brusquement. Elle continua avec un joli sourire : — Oui, monsieur, je me marie, clavec vous, encore, ne vous dé mavez-vous pas avoué que vousmépouseriez? Si vous aviez hésilé un|)cu senlemcnl, bien que jeusse devineque vous en mouriez d envie sans vou-loir lavouer à vous-même, peut-être,enc


. Le Monde moderne. rets, quils vivaient tous les deuxde la vraie vie dans une lenle cl perpé-tuelle caresse. Sur le seuil de la villa : — Maud I Maud ! débouclez les malles:nous ne parlons pas demain ! Je memarie ! cria Ellen en une fanfare dejoie. — Miss 1 murmura le docteur commeun homme éveillé brusquement. Elle continua avec un joli sourire : — Oui, monsieur, je me marie, clavec vous, encore, ne vous dé mavez-vous pas avoué que vousmépouseriez? Si vous aviez hésilé un|)cu senlemcnl, bien que jeusse devineque vous en mouriez d envie sans vou-loir lavouer à vous-même, peut-être,encore passons, nous régleronscela plus lard, je men allais, jentraisau couvent; jen avais averti mon pè son consentement, et puisque jaile vô à moins, monsieur, que monorgueil ne mail aveuglée, que, parpitié, le médecin Maud i|ui sétait rapprochée : — lMid)rassez-la donc, vous lavez biengagné, et soyez heureux, aveugle (|uevous êtes. .M A 1 H ii: 1. (i A COIMBUE, VUE RÊNÊRALE C 0 IM B R E ET LA LEGENDE DINEZ Dl] CASTRO Après les prairies marécageuses dA-veiro — un rappel de paysa};e hollan-dais par létendue de la plaine où larivière sépand en canaux — lOrient meréapparaît lumineusement. Des mamelons, sur lesquels se dé-tachent des silhouettes de moulins àvent, moutonnent, fauves, brûlés, tachésde la verdure des oliviers aux sommetsblanchis comme si les frimas avaientneigé sur eux. Des troupeaux de mou-tons courbent leur front vers la terredesséchée, et des femmes, pieds nus, enrobe bleue, des gerbes de mais sur latête, sen vont, sous le ciel profonddazur, par la route épaissie de poussière,bordée de la raideur des aloès pou-dreux, et où déjà les ombres sallongent. Alors, dans ce déclin du jour, Coïmbrese dresse, les grappes de ses maisons,aux toits brunis, pendues aux flancs deson coteau: ses cathédrales, son Lniver-sité, plantées sur la Cima, la dominentde leur croyance et les ra


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