Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . a reformation des abus de ces combats,rob-feruation des loix anciennes, & labolition de ces m>;ur-triers,& defmenties , caufe diccux,&: des paroles des mef-
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . a reformation des abus de ces combats,rob-feruation des loix anciennes, & labolition de ces m>;ur-triers,& defmenties , caufe diccux,&: des paroles des mef-difans, & la punition rigoureufe de lvn & de lautre : dau-tant que(comme il diroit)fi vous auez donné vn coup dcf-peeàvnhomme, sil neft plus que dangereux, le chirur-gien y mettra quelque remède : mais lî Ion le blece dvntraid de langue venimeufe , il ny a médecin qui lepuifTeguérir: Et quand bien par combat il femblera auoir affeu-lé fon innocence, (î eft-ce quencor ceux qui ont receu lespremières imprefïîons de telle faute, nepeuuent les effacerenleurame. Etpource vouloit-il,que la mefdifance eftâtoftee,& le foldat façonne à la modeftie, on oftaft touscesmeurtres,&que les vaillans hommes fe referualfcntpour semployer pluftoft en la caufe de Dieu, fcri-icc duRoy, & bien du public, quà defmeneropiniaftremcnt, &fans raifon, leurs mal baflies, & pirement pouifuyuiesquerelle LIVRE SIPTIEMi. J7^ Des Cérémonies, def^uelles on vjeaté Sacre dt^ I{py auecexpojttions àicelles^enfemhle de celles dti Sacre dt*pre^mier ^oy Satil. C H A p. 10. Remjerement la nuift, ou veille de Ton Sa- cre, il va à 1 Eglife, pour faire fa prière, lorsque les bruits font celfez, pour mieux prier:ainficjueditS. Bernard, cxpofant des Cantiques, Mon ame a cerché fon Bernard,arry à minuidl, & de nuid. Secura afcenditdi g^,noCîe cratiojfoio arhftro Deojandôque angelo , (jui iUam fupernoétîtari fttfcipitprffentandam . Loraifon faite hors de brui
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