Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . accomplie brusquement, ensevelit denombreuses victimes; celle de 1875, plus destructive encore pour les édi-fices, fut du moins annoncée par des grondements et des frémissementspréliminaires, et lorsque le grand choc se produisit, toute la population va- 1 Pays des « Joyaux » ou des (( Richesses », daprès Squier. 2 Poulett Serope ; — Dollfus et de Mont-Serrat, etc. 450 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. lide et invalide campait déjà dans les places. La nuit était profonde, cicest à la lueur de lincendie dévorant les débris entassés que l


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . accomplie brusquement, ensevelit denombreuses victimes; celle de 1875, plus destructive encore pour les édi-fices, fut du moins annoncée par des grondements et des frémissementspréliminaires, et lorsque le grand choc se produisit, toute la population va- 1 Pays des « Joyaux » ou des (( Richesses », daprès Squier. 2 Poulett Serope ; — Dollfus et de Mont-Serrat, etc. 450 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. lide et invalide campait déjà dans les places. La nuit était profonde, cicest à la lueur de lincendie dévorant les débris entassés que les habitantsreconnurent limmensité du désastre. Le tremblement de terre qui renversa la capitale paraissait avoir pourcentre de vibration le lac dIlopango ou dApulo, réservoir deau profondequi se trouve à une dizaine de kilomètres à lest de San-Salvador et à lalti-tude de 485 mètres, entouré dun cercle de hauteurs à brusques falaises. X° 89. LAC D ILOPANGO. .Juest de raris 9l°go 9^ 0 , à m llopan^ ,^. J \f —^ ^— y r \:. Aluscaîla 1:1 Juest de breenwich ***« 88*67 daprès li. Ortega Profondeurs C. Perr< De 0 à 100 mètres. De 100 à 200 mètres. De 200met. et au delà. Ce lac, dont la superficie approche de 60 kilomètres carrés, a plusieursfois changé de niveau et les indigènes attribuaient ses mouvements à un« monstre » ou ce sirène » vivant au fond du lac. Lors des tremblements deterre et des violentes ondulations de leau, on apportait en offrande au lacdes fleurs et des fruits, puis, si les phénomènes continuaient, on lui jetaitdes animaux vivants et des enfants dans les moments de grand péril. Aumilieu du dix-huitième siècle, le lac était beaucoup moins élevé; mais, à lasuite de glissements du sol, le ruisseau qui sen épanche à lest pour se


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