. Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles. gré la céléritéavec laquelle on procède à lenlèvement des chablis. Plusieurs espèces de bostriches attaquent; le sapin la plus importante est leB. curvidenté, long de 4 mill. (fig. 28), dont la femelle creuse un trou dans lécorceet ouvre, entre celle-ci et le bois, une galerie principale transversale formée dedeux branches en accolade; de cette galerie partent les galeries de larves quisont longitudinales (fig. 29). On reconnaît la présence de ces boslriches aux trous que montre lécorce (1) Le terme de maladie du rouge es
. Revue de viticulture : organe de l'agriculture des régions viticoles. gré la céléritéavec laquelle on procède à lenlèvement des chablis. Plusieurs espèces de bostriches attaquent; le sapin la plus importante est leB. curvidenté, long de 4 mill. (fig. 28), dont la femelle creuse un trou dans lécorceet ouvre, entre celle-ci et le bois, une galerie principale transversale formée dedeux branches en accolade; de cette galerie partent les galeries de larves quisont longitudinales (fig. 29). On reconnaît la présence de ces boslriches aux trous que montre lécorce (1) Le terme de maladie du rouge est aussi improprement employé chez le pin pour désignerdes affections devrait disparaître du cadre nosologique et conservé seulement pourles maladies des arbres qui, comme les bois blancs, marronnier, tilleul, érable ou comme le hêtre,le pommier, sont envahis par diverses espèces de Nectria. Là en effet les parties atteintes socouvrent de pustules couleur saumon et plus tard couleur cinabre qui méritent à la maladieson nom spé Fig. ^8. — Bostriche curvidenté {Tomicus cur-videns), mâle et femelle grossis. Le trait placéà gauche indique la longueur réelle de chacunde ces insectes. -268 L. MANGIN. — LA VÉRITÉ SUR LE ROUGE DU SAPIN à 1 mètre ou 2 du soL En délachant un fragment décorce,on aperçoit les galeriesque nous venons de décrire. Il semble quune autre espèce, cantonnée tout à fait à la base de la tige dans lapartie du tronc couverte de mousse, puisse être incriminée dans le développe-ment du rouge général. Les trous des galeries étant difficilement visibles enraison de la mousse qui les cache, on peut croire quun arbre nest pas mort dubostriche parce que lon ne trouve pas les galeries à leur place habituelle. 11 y aurait sur ce point denouvelles observations afaire. Quoi quil en soit, lesbostriches existent dansnos sapinières du Jura,toujours prêts à prendreune grande extension cheztous les arbres att
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