Œuvres diverses de M L de Chaulieu . très bien den mener pareille occafîon :Sans elle , accepter je nofeCe cœur que Ton me propofe >Avec elle je le veux ;Et fans vous laîfler morfondrePlus long-tems ici tous deuxSi votre fœur veut répondreDe joindre fa véritéA votre vivacité ,Jaccepte , Amour, avec joî cœur que Vénus menvoie. Et je fîgne ce Traité. E N V O Y. Mon Iris, exprès pour Dieux ont fait ce vcïage ,Il doit vous être affez douxQuà saccorder on engageCes Maîtres de lunivers ,Qiû vont rarement enfemble :Eafle le ciel que les VersDe celui qui les
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . très bien den mener pareille occafîon :Sans elle , accepter je nofeCe cœur que Ton me propofe >Avec elle je le veux ;Et fans vous laîfler morfondrePlus long-tems ici tous deuxSi votre fœur veut répondreDe joindre fa véritéA votre vivacité ,Jaccepte , Amour, avec joî cœur que Vénus menvoie. Et je fîgne ce Traité. E N V O Y. Mon Iris, exprès pour Dieux ont fait ce vcïage ,Il doit vous être affez douxQuà saccorder on engageCes Maîtres de lunivers ,Qiû vont rarement enfemble :Eafle le ciel que les VersDe celui qui les vous feule cœur» jjo OËavres diverfes -Belle Iris > puiflent vous plaîré iVous, qui feule pouvez faireSa fortune & fon bonheur lPuiffe la nouvelle annéePaffer comme une journée >Ses jours comme des momens IQue du refte de nos ansLa courfe foit fortunée ;Et que notre deftinéeNous fafle, avec ces beaux jours $Si doux, fi dignes la fin de la vieDans la fin de nos amourso. de M. t. de Chàulttu: 35I APOLOGIEDE LINCONSTANCE, POUR MADAME En lAnnée X-i Oin de la route ordinaire 9 Et du païades Romans, Je chante aux bords de Cythére Les feuls volages Amans ; Ec viens plein de confiance Annoncer la vérité Des charmes de linconflance^ £c de linfidélité. Euïez donc , Pafteurs fidcUes iQui iifr le ton langoureuxVerrez radoter vos indolents qu*amourcux«Venez , troupe Ubertinç 3521 Oluvres diverfes De friponnes, de fripons,A ma Lyre, qui badineInfpirer de nouveaux fons. Vous feuls, faîtes la puiffanceDe Tempire de lAmour ;Sans vous, bien-tôt la confianceAuroit dépeuplera Cour,Et (î la friponnerieN y méloit Ton peu la galanterieDéviendroit un Sacrement. Que ferviroît lart de le plaifir de changer ?Eh que peut-on dire & faireToujours au même Berger?Pour les beautés infidellesEft fait le don de charmer ,Et ce ne fut que pour ellesQ^iOvide fie lArt daimer. Lorf
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