Œuvres diverses de M L de Chaulieu . lfe, on en gronde à Cy* thére ,Les Mufes, les Amours choquez également > En tous lieux difcnt lorfquen Tes difcours on a le don de plaire »Il ne faut que parler tout , quittez donc logogrifFe ôf rébus ,Ce font les vains efforts des cfprits de bibus i Sçachez qu*cn vous la parole Ne doit être lîmpîement Que le gracieux fimboleDe ce que vous penfez (î délicatement j Et comme cent rares merveillesCharmeront tous les yeux dès que lon vous verra jl Vous enchanterez les oreilles De quiconque vous entendra. Comme je fçai po
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . lfe, on en gronde à Cy* thére ,Les Mufes, les Amours choquez également > En tous lieux difcnt lorfquen Tes difcours on a le don de plaire »Il ne faut que parler tout , quittez donc logogrifFe ôf rébus ,Ce font les vains efforts des cfprits de bibus i Sçachez qu*cn vous la parole Ne doit être lîmpîement Que le gracieux fimboleDe ce que vous penfez (î délicatement j Et comme cent rares merveillesCharmeront tous les yeux dès que lon vous verra jl Vous enchanterez les oreilles De quiconque vous entendra. Comme je fçai pourtant qu*il ne hmpas sopofer dire£lement aux goûts desgrandes Princefles , & que votre A. prefcntemenc daus le goiic des vati-cinations. Voilà certaine Centurie Que ^4erUn Cocaïe en mourant i de Mm !• de Chaulieu^Plein dun efpric de prophétieLaifla dans les mains de MorgantîCet homme fertile en goguettes ,Qui fur les boutons de fon nezLe premier porta des lunettes£n jouant fon argent aux dcz> IS7. Ï58 QEfwres diverfes CENTURIE. iu Orfque Don Meu, cet îUuftre Chartreux »Fera par Ducs fréquenter Ton beau Cloître >Q^jil le rendra plus vanté 3 plus fameuxQuen Dauphiné Chartreufe ne peut être ,Fille de Mars tirera du tombeauDe Defacords joïeufes bigarures ,Et Ton verra fous burlefques figures ,Rébus, Bouquins > maint & maint Cocardeau;Mauvais plaifans, mauvais Poètes,Grimper hardiment au coupeauDu mont doù découle cet eauQui fait rimailler des fornettes* Voilà une Pïophetie qui pourroît bien at-tirer fur moi un orage dinjures de la part deces Meffieurs, donc la cabale par malheureft trop force j mais je me mocquc d*eux,jaois feul quand jaiofé dire à V. A. S. fesvériîçz & les leurs. de M, L. de chaulieu: 15 J E P I T R E\ M- LA MARQUISE DE L. Ecrite de Fontenay au mois deMay 1705. X-^ Oin de la foule & du bruit, Je fuis dans mon château,comme vous dans Iftvotre, Car ne fe peut prendre pour autreQue pour Château votre réd
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