Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux; avec des éclaircissemens historiques . C. l Hoxace au même en<lioit : Non SATIRE VII. ni fc Je ne puis bien parler, & ne faurois me taire;Et dès quun mot plaifant vient luire à mon efpht,Je nai point de repos quil ne foit en éait :Je ne réfifte point au torrent qui mentraî ceft aflei parlé. Prenons un peu dhaleinci 95 Ma main, pour cett-c fois, commence à fe Mais demain, Mufe, à recommencer. Non recite cuiquam , ttifi amicis , id<]tn coâSJhS ZNon itbivîi, corAntve ^uikftilthtt, V F. F s ?8. T^f tout haut de rOuvrage
Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux; avec des éclaircissemens historiques . C. l Hoxace au même en<lioit : Non SATIRE VII. ni fc Je ne puis bien parler, & ne faurois me taire;Et dès quun mot plaifant vient luire à mon efpht,Je nai point de repos quil ne foit en éait :Je ne réfifte point au torrent qui mentraî ceft aflei parlé. Prenons un peu dhaleinci 95 Ma main, pour cett-c fois, commence à fe Mais demain, Mufe, à recommencer. Non recite cuiquam , ttifi amicis , id<]tn coâSJhS ZNon itbivîi, corAntve ^uikftilthtt, V F. F s ?8. T^f tout haut de rOuvrage , & ttut has dePau-teur ] Quand Mr. Despréaux lut fa première Satire à lAb-bé Furetiere, comme on la dit ci-devant, il saperçut quà chaque trait cet Abbé fourioit amèrement, ôc laiflbit en-trevoir une joie maligHC , prévoïant que lAuteur alloksattirer bien des Ennemis: VoiU qui tft b»n^à \Ão\i-\\ daaair railleur: Mais cela fera, du bruit. Ce trait néchapa pasà notre Focte, Se ceft à quoi il fait aUuiloB <iaa«CCTOn ^2c dans les txois pcé Tmt /, F ; SATIRE VIII. A MONSIEUR M^**.POCTEUR DE SORBONNE. I AE tous les Animaux qui sélèvent dans Tair,^-^ Qui marchent fur la terre, ou nagent dans k mer,De Paris au Pérou, du Japon jusquà Rome,Le plus fût animal, à mon avis, c eft Quoi ? dira-t-on dabord, un ver, une fourmi, Un T Es fcpt Satires précédentes aïant été publiées en i6« plupart de ceux qui y avoientété maltraitez,fe dé-chaînèrent contre lAuteur. Il ne daigna pas répondre, duanoins fur le ton fcricux, à leurs Libelles ni à leurs inju-res, mais il compofa la Satire adreflee à fon Efprit, qui«ft la neuvième, & dans laquelle , fous prétexte de fcfaire lui même fon procès, il fc juftifie de tous les crimesque fes Ennemis lui avoient imputez. Le Poète , après avoirfait fon Apologie dans cette Satire, entreprit
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