Histoire de la révolution de 1848 . les intimide,ils quittent précipitamment la barricade et sejettent par les rues en criant : • Aux armes! »Alors M. Arago se dirige vers la place Cam-brai et la rue des Mathurins-Saint-Jacques,où une forte barricade, commandée par uncapitaine de la \2^ légion, oppose à la troupeune longue résistance. On ne parvient à lé-branler que par le canon. Il faut lenlever à labaïoimette, en perdant beaucoup de avoir pris deux ou trois autres barri-cades et dégagé le pourtour du Panthéon,M. Arago, suivi seulement des gardes natio-naux, rentre au Luxembourg,


Histoire de la révolution de 1848 . les intimide,ils quittent précipitamment la barricade et sejettent par les rues en criant : • Aux armes! »Alors M. Arago se dirige vers la place Cam-brai et la rue des Mathurins-Saint-Jacques,où une forte barricade, commandée par uncapitaine de la \2^ légion, oppose à la troupeune longue résistance. On ne parvient à lé-branler que par le canon. Il faut lenlever à labaïoimette, en perdant beaucoup de avoir pris deux ou trois autres barri-cades et dégagé le pourtour du Panthéon,M. Arago, suivi seulement des gardes natio-naux, rentre au Luxembourg, laissant les ca-nons et la troupe au général Damesme, quivient détablir son quartier général sur laplace. Vers la môme heure, un engagement vifavait lieu sur le boulevard dit comment Pujol avait fait construire, iila hauteur de la porto Saint-Denis, la pre-mière barricade. Elle était ilanquéo do deuxautres qui fermaient lontréo des rues Maza-I gran et de Cléry. TROISIKMK rARTIE /.?.3. ATTAyLL CL L\ BARRICATiK DU (p. -lii). Un détachement dune cinquantaine dhom-mes environ de la 2 légion, escortant lestambours qui battent le rappel, descendait leboulevard, sans se douter que les insurgésfussent si proches, lorsquil se voit inopiné-ment en face de la barricade. Les gardes na-tionaux font signe de ne pas tirer et conti-nuent davancer jusquà quarante pas environ;mais, soit quon nait pas compris leur signe,soit quon nen tienne pas compte, une fusillade,partie de la terrasse dune maison qui formelangle du boulevard Bonne-Nouvelle et dufaubourg Saint-Denis, les prend en écharpe;une dizaine dentre eux tombent morts oublessés. Au bruit des coups de feu, plusieursgardes nationaux accourent isolément; bien-tôt on voit arriver un bataillon de la 2 légion,commandé par le lieutenant-colonel Bouillon,ec une compagnie de la 3* légion, sous les or- dres du commandant Leclerc. Le représen-tant Coral}^ est avec eus. Accueillis


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