. Apres La Pluie Le Beau Temps . ini de manger; ilsnavaient pas encore bu; ce nest pas trop duneheure pour tout cela. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Ah î mon Dieu ! que dembarras pour faireune course de vingt minutes à peine! Dépêchez-vous, mon cher; allez plus vivement; vous êtesdun nian-nian insoutenable. Je reviens dans unquart dheure; il faut que les chevaux soientattelés. — 11 faut, il faut, murmura le cocher mécon-tent; je nirai pas me tuer ni atteler tout detravers pour satisfaire ses caprices, bien sûr. Elleattendra, voilà tout. » Mlle Primerose appela sa femme de chambre :<( Azéma ! Azéma


. Apres La Pluie Le Beau Temps . ini de manger; ilsnavaient pas encore bu; ce nest pas trop duneheure pour tout cela. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Ah î mon Dieu ! que dembarras pour faireune course de vingt minutes à peine! Dépêchez-vous, mon cher; allez plus vivement; vous êtesdun nian-nian insoutenable. Je reviens dans unquart dheure; il faut que les chevaux soientattelés. — 11 faut, il faut, murmura le cocher mécon-tent; je nirai pas me tuer ni atteler tout detravers pour satisfaire ses caprices, bien sûr. Elleattendra, voilà tout. » Mlle Primerose appela sa femme de chambre :<( Azéma ! Azéma ! — Mademoiselle? répondit Azéma passant latête hors dune fenêtre du second. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Mes malles ne sont pas descendues; où sont-elles? APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 145AZÉMA. Chez Mademoiselle; je finis la mienne; je des-cends dans linstant. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Mais dépêchez-vous donc! Cest affreux de mefaire attendre si longtemps. » Enfin les malles furent terminées, descendues, la. La voiture était encombrée de paquets. voiture fut avancée ; on ficela les malles ; Mlle Pri-merose, oubliant Geneviève, monta dans la voitureencombrée de paquets ; Azéma se plaça à côté ducocher avec une boite sous ses pieds, un ballotsur ses genoux, un coussin sous son bras, et ils semirent en route pour Plaisance» 10 146 APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS M. Dormère reçut Mlle Primerose à son arrivée. (f Et Geneviève? dit-il. — Geneviève! sécria Mlle Primerose ; je lai ou-bliée : elle joue avec les enfants. » M. Dormère, étonné et un peu mécontent, appelaPélagie et Rame ; et sadressant au cocher qui aidaità décharger les malles : « Attendez un instant, je vous prie ; vous emmè-nerez Pélagie et Rame qui ramèneront Genevièveà pied. » Et il lui glissa une pièce de cinq francs dans lamain. Le cocher ôta son chapeau et proposa de ra-mener Mlle Geneviève en voiture. « Non, merci, Félix; elle reviendra à pied : cestsi p


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