. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 76 BOUVIER anomourienne est située, surtout en avant, à une grande distance du bord inférieur de la carapace, la ligne latérale des Dromiens s'éloigne, au contraire, de ces bords en arrière et se confond presque avec eux en avant; la ligne anomourienne, enfin, se confond tota- lement avec les sillons b^ et b (1) et se termine en avant dans l'échancrure anteonaire qu'elle semble continuer en arrière, tandis que la ligne latérale des Dromiacés passe loin au-dessous de 6' et ne se confond
. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 76 BOUVIER anomourienne est située, surtout en avant, à une grande distance du bord inférieur de la carapace, la ligne latérale des Dromiens s'éloigne, au contraire, de ces bords en arrière et se confond presque avec eux en avant; la ligne anomourienne, enfin, se confond tota- lement avec les sillons b^ et b (1) et se termine en avant dans l'échancrure anteonaire qu'elle semble continuer en arrière, tandis que la ligne latérale des Dromiacés passe loin au-dessous de 6' et ne se confond qu'avec la partie antérieure de b, où elle se perd sans entrer nettement en relation avec l'échancrure ' Fig. 33. â Munidà bamffia Penn. ; céphalothorax vu du côté droit. Chez les Homoliens, la ligne latérale n'existe pas, mais on observe sur la face dorsale de la carapace, dans beaucoup d'espèces actuelles du groupe, une paire de lignes longitudinales symétri- ques {, fig. 34) qui rappellent à beaucoup d'égards, par leur forme et par leur structure,la ligne anomourienne. Ces lignes sont situées en dedans du bord dorso-latéral de la carapace, passent bien au dessus de 6 et de b et, sauf chez la Faramolopsis Boasi W. M., disparaissent avant d'atteindre le bord antérieur de la carapace. Par tous ces caractères, la ligne dorsale des Homoliens se distingue très nettement de la ligne latérale des autres Dromiacés et de la ligne anomourienne ; elle ressemble davantage à la ligne thalas- sinienne, mais ne se continue pas, comme elle, avec le sillon d et doit être considérée comme une formation particulière caractéris- tique des Honioliens à évolution moyenne. Cette ligne fait défaut, en efïet, chez les Prosopons homoliformes et chez les Homolopsis ; elle s'atténue déjà chez les Homologenus et disparaît complètement dans les LatreiUiopsis et dans
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