. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. refoulantdevant elle et brisant tout en pièces, rois, em-pereurs, chevaliers, papes ( kinges andkaysers,knightes and popes), ne laissant rien debout, lettréet illettré, etc. ^ ; telles sont les allégories repro- Yisio Will. de Petro Ploukman , etc. Le nom de Pierre Plow-man passe généralement pour un pseudonyme. On attribue cepoëme satyrique à Robert Langland qui laurait écrit au milieu duXIV siècle. Il existe plusieurs éditions anciennes de


. Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts suivi d'une lettre de M. C. Leber et d'une note de M. Depping sur le méme sujet. refoulantdevant elle et brisant tout en pièces, rois, em-pereurs, chevaliers, papes ( kinges andkaysers,knightes and popes), ne laissant rien debout, lettréet illettré, etc. ^ ; telles sont les allégories repro- Yisio Will. de Petro Ploukman , etc. Le nom de Pierre Plow-man passe généralement pour un pseudonyme. On attribue cepoëme satyrique à Robert Langland qui laurait écrit au milieu duXIV siècle. Il existe plusieurs éditions anciennes de cet ouvrage,la première est de 1550. La ligure que nous insérons ci-dessous et qui reproduit dune SUR LES DANSES DES MORTS; 159 duites fréquemment par la palette et le ciseau,notamment par Sarrazin, dans dadmirables bas-reliefs, et par les artistes auxquels sont dues les manière si énergique la vision de Plowman, est extraite (J(Jnmagnifique livre dHeures, aux marges entourées délégantes ara-besques, puljlié par Geoffroy Tory et Simon Du Bois ; Paris, 1527,gr. in-8°. Voyez Dibdin : UibJiographical Decameron, Second Day;p. MPL IGO ESSAI HISTORIQUE sculptures du bel hôtel du Bourgtheroulde deRouen. Lantiquité donnait généralement à la Mortles attributions dune Divinité paisible qui sem-parait de lhomme en le plongeant dans un pro-fond sommeil. Le moyen-àge la figurait, aucontraire, comme un génie de massacre et desang : la faulx , la javeline , larc , la massue ,le rasoir, il ny a guère dinstrument de des-truction que les artistes et les poètes des bastemps ne lui aient mis dans les mains. Thibaud de Marly la fait assommer ses vic-times ^ Mors, qui mas mis muer en mueEn tel estuve où li cors sue,Che quil fist au siècle nous fiers tous de ta machuc, etc. Ailleurs, le môme poète larme dun rasoirmeurtrier ^. Mors, qui saisis les terres franches ,Qui fais ta keus de gorges blancesA ton raséoir afiler, etc. Il existe une statue r


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