. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . iicrs (normes quil nous faut, jiour ainsidire, escalader; mais, en arrivant au sommet, noussommes dédommagés de nos fatigues par le magnifiquepanorama qui se déroule sous nos découvronsla belle vallée de KSivri-Hissar, et la ville elle-mêmeadossée à la montagne sur notre droite. A partir de ce moment, nous navons |ilus quÎ! des-cendre. La route passe au bas de la ville : nous instal-lons notre tente au milieu du cimetière qui lui fait face,et nous pouvons admirer un des sites les plus pittores-ques que nous ayons encore rencontrés. A


. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . iicrs (normes quil nous faut, jiour ainsidire, escalader; mais, en arrivant au sommet, noussommes dédommagés de nos fatigues par le magnifiquepanorama qui se déroule sous nos découvronsla belle vallée de KSivri-Hissar, et la ville elle-mêmeadossée à la montagne sur notre droite. A partir de ce moment, nous navons |ilus quÎ! des-cendre. La route passe au bas de la ville : nous instal-lons notre tente au milieu du cimetière qui lui fait face,et nous pouvons admirer un des sites les plus pittores-ques que nous ayons encore rencontrés. Au fond sétendune immense chaîne de montagnes, et,- plus près denous, Sivri-Hissar silencieuse semble gardée de touscôlés par de vastes espaces couverts de tombeaux. A no-tre droite et à notre gauche, danciens cimetières, qua-tre fois plus étendus que la ville moderne, nous don-nent une idée de ce quelle fut autrefois. Dans lintérieur de la cité la civilisation grecque alaissé de nombreuses traces de son passage ; on y ren-. Fragments de sculptures k Kaïmas.— Dessin de Pelcoq daprès J. E. Dauzats. contre à chaque instant des chapitaux de marbre ad-mirablement sculptés, et qui servent aujourdhui debornes au coin des rues ou de marches devant les mai-sons. Au milieu dune place se trouve un vieux tom-beau grec que les Turcs ont transformé en fontaine, etsur lequel se lit encore une inscription très-bien conser-vée (voy. p. 154). Nous nous remettons en route vers minuit, et ce nestquà une heure assez avancée de laprès-midi que nousarrivons à Kaïmas. Là encore abondent les ruines lesplus curieuses, mais presque partout les Turcs ont grattéou mutilé les inscriptions. Le pays est infesté de san-gliers; ces animaux sont en si grand nombre quils vien-nent, pendant la nuit, ravager les champs jusquau pieddes habitations. Les chiens livrent des combatsacharnésà ces audacieux visiteurs, et leurs hurlements troublentfréquemment le repos de ceux qu


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