. L'étang des soeurs-grises . singulier. Mais commentest-il à Poitiers ? Ce nest pas ici que sa vocation pourra sexercerfructueusement. Dailleurs, il doit avoir besoin de Paris et desgrandes villes. â Rien de plus juste. Seulement, Paris est usé pour lui. Il opère,en ce moment une de ses fugues habituelles en pareil cas. Il cher-che à se faire oublier de la capitale pour y retourner plus tard. Ilprépare un nouvel avatar quelconque. â Il a donc des ressources, car il ne semble pas travailler etparait à laise ? â Il na pas le sou ! â Cependant, il dépense. â Oui, et beaucoup ! Cela ne prouv
. L'étang des soeurs-grises . singulier. Mais commentest-il à Poitiers ? Ce nest pas ici que sa vocation pourra sexercerfructueusement. Dailleurs, il doit avoir besoin de Paris et desgrandes villes. â Rien de plus juste. Seulement, Paris est usé pour lui. Il opère,en ce moment une de ses fugues habituelles en pareil cas. Il cher-che à se faire oublier de la capitale pour y retourner plus tard. Ilprépare un nouvel avatar quelconque. â Il a donc des ressources, car il ne semble pas travailler etparait à laise ? â Il na pas le sou ! â Cependant, il dépense. â Oui, et beaucoup ! Cela ne prouve rien. Le jeu, lemprunt, il puise partout. axiome favori est celui-ci: touthomme qui, ayant besoin de mille francs, ne les trouve pas en deuxheures, est un imbécile. â Et comme ce nest pas un imbé â Loin de là : â 11 les trouve ! â Vous lavez dit, chère madame. â Cela ne peut durer indéfiniment. â Aussi est-il aux abois pour le moment,uen paraisse rien. LES DEUX SÅURS 13. Quest-ce que japprends, chère belle? â Et comment les Poitevins le reçoivent-ils? demanda Adè aventures et sa réputation doivcnit los elTaroucher. â Cest ce qui te trom)) â , mu chère amie. Ses quiles connaît, sauf moi et queliu s \ieux habitués du boulevard quien connaissent tant de s u,ii abl -s et ne seffarouchent plus de rien ?Sa réputation? Elle nest [ras .uTivée jusquici. On ne sait (|uunechose, cest quil est noble et iils duiréueral Du Lys de la Marquay. lf>-« Liv. 10 7^ LÃTANG, DES SÅURS-GRISES DVutre part, on ne vdïf quune chose, cest quirëit*uti^omm©îu monde, plein desprit et de savoir-vivre. Honorine restait plongée dans un silence pensif. Tout à coup elle releva la tête et, lançant un regard clair, résoluà M, Terrenoire, elle lui dit : â Je métonne quil nait pas cherché à faire un beau mariage,jentends un mariage riche. â A cela plusieurs rai
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