Annales des sciences naturelles . cédente (1). Au point de vue de lélevage industriel du Turbot ces chif-fres ont une certaine valeur et montrent que la piscicuUuremarine privée pourrait avoir un jour quelque chance desuccès. Lélevage complet des larves, lalimentation écono-mique des animaux en captivité sont encore des desiderataqui appellent de nouvelles recherches; mais il est néan-moins intéressant de constater que, durant ies premières (1) Cette proportion est encore un peu plus élevée si lon tient comptede la disparition du Turbot n° 3 dont le poids a été compris dans les pe-sées du 27 j
Annales des sciences naturelles . cédente (1). Au point de vue de lélevage industriel du Turbot ces chif-fres ont une certaine valeur et montrent que la piscicuUuremarine privée pourrait avoir un jour quelque chance desuccès. Lélevage complet des larves, lalimentation écono-mique des animaux en captivité sont encore des desiderataqui appellent de nouvelles recherches; mais il est néan-moins intéressant de constater que, durant ies premières (1) Cette proportion est encore un peu plus élevée si lon tient comptede la disparition du Turbot n° 3 dont le poids a été compris dans les pe-sées du 27 juin et omis dans celles du 15 octobre. RECHERCHES SUR LES POISSONS DE MER 165 périodes de sa vie, tout au moins, le Turbol croît en huit se-maines dans les proportions mentionnées ci-dessus, et quilpeut, daprès les calculs de M. Cunningham, atteindre endeux ans la taille de 28 à 38 centimèlres et parvenir à plusde 60 centimèlres à Fâge de quatre ans. 11 serait exlrêmement commode pour les opérations de. Fig. 1. — Turbot Ç vu par la face supérieure (gauche), disséqué pour montrerla disposition de^lovaire. — oui, portion antérieure de lovaire gauche faisantsaillie dans la cavïté abdominale et recouvert par le péritoine; ov^, lobe posté-rieur inséré entre les masses musculaires superficielles et la cloison médianedes apophyses hémales des vertèbres; ha, chevron antérieur de cette cloison;la ligne pointillée dessine le bord de son extrémité supérieure; ;*, rein; ca,cavité viscérale vide ; og, orifice génital en partie caché par la nageoire ven-trale. pisciculture de pouvoir distinguer par quelques caractèresextérieurs le sexe des reproducteurs. Le Turbot, semblableen cela à la plupart des poissons, nen présente aucun. Néan-moins nous avons cherché à résoudre la question par unmoyen détourné. Lon sait que chez la Sole lovaire sé-tend exlrêmement loin en arrière des deux côtés de lépinehémale, tandis que le testi
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