Proses décadentes . ule, la perverse nepourrait entraîner les autres au fond desrepaires mystérieux où elle avait cou-tume de se dissimuler. Huit jours darrêts forcés auraientpeut-être raison de la cascadeuse. Eh bien, ma canne na pas bougé, cestvrai; chaque soir, en rentrant, je la re-trouvais à la chaîne, parbleu ! cestencore vrai ; mais, à son contact, montrès honnête parapluie sest gangrené.Son godet ne souvre plus; sur les ba-leines soudainement rouillées par unehumidité sans cause apparente la soie sedéchira avec un claquement la premièrefois que je voulus louvir. Quant à mespincettes, c
Proses décadentes . ule, la perverse nepourrait entraîner les autres au fond desrepaires mystérieux où elle avait cou-tume de se dissimuler. Huit jours darrêts forcés auraientpeut-être raison de la cascadeuse. Eh bien, ma canne na pas bougé, cestvrai; chaque soir, en rentrant, je la re-trouvais à la chaîne, parbleu ! cestencore vrai ; mais, à son contact, montrès honnête parapluie sest gangrené.Son godet ne souvre plus; sur les ba-leines soudainement rouillées par unehumidité sans cause apparente la soie sedéchira avec un claquement la premièrefois que je voulus louvir. Quant à mespincettes, cest bien vainement que tousles soirs je les installe daplomb, dans le PROSES DÉCADENTES 119 coin de la cheminée : toutes les nuits,régulièrement, elle dégringolent avec unbruit épouvantable qui me réveille ensursaut ou peuple mon sommeil de cau-chemars affolants pleins de grimaçantsfantômes traîneurs de chaî Aujourdhui, je me déclare vaincu parElle : jen ai peur! CEUX QUI DANSENT. chevelés ou corrects ;Bullier ou les salons dugrand monde ; lhabitnoir et le gilet à cœurou le débraillé bon gar-çon. Le décolletage paren haut, sous les bougies, oule troussement de jupes sous legaz qui miroite dans les bas àjours et les jarretières multico-lores. Morgue par ci, gaîté parlà. Collet monté de poitrines àlair, musquées, fardées et pou-drederizées, ou corsages ferméset mollets découverts. 122 PROSES DÉCADENTES Deux grandes catégories par consé-quent. Là, des messieurs « déguisés en gensqui sembêtent »• suivant la spirituelleexpression de linoubliable Gavarni ; desdanses ankylosées, sur un rythme lent ;des pas guindés en long et en large ; desmains qui se touchent à peine, des taillesquon nose prendre, de crainte de casseren deux sa danseuse qui déborde par lehaut et le bas de son corset. Ici, des cava-liers seuls fantastiques, des entrechatsaudacieux, des chasses-croisés stupé-fiants, des enlacements de bras et des
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