. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. pos* L A P A I X. t77 Chaftes Sœurs, reprenez la Lyre ;Quelle enfante de nouveaux chants 5Mais que la Paix ne nous infpireQue des accords vrais &: touchons»Souvent, coupable que vous êtes p-De la folle foif des conquêtesVous embrafez. les foibles cœurs»Et, par une baffeffe extrême ,Apollon sattache lui-mêmeAu char iulolent des vainqueurs» De leurs fanguinaires bataillesVous oiez, les enorgueillir 3Eh quoi r parmi les funéraillesQuelles fleurs pouvez-vous cueillir?Parez-vous pour dheureufes fêtes ?Et laiffez tomber de vos têtesCet amas fanglanr de
. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. pos* L A P A I X. t77 Chaftes Sœurs, reprenez la Lyre ;Quelle enfante de nouveaux chants 5Mais que la Paix ne nous infpireQue des accords vrais &: touchons»Souvent, coupable que vous êtes p-De la folle foif des conquêtesVous embrafez. les foibles cœurs»Et, par une baffeffe extrême ,Apollon sattache lui-mêmeAu char iulolent des vainqueurs» De leurs fanguinaires bataillesVous oiez, les enorgueillir 3Eh quoi r parmi les funéraillesQuelles fleurs pouvez-vous cueillir?Parez-vous pour dheureufes fêtes ?Et laiffez tomber de vos têtesCet amas fanglanr de Paix réclame vos offrandesEt ne veut plus voir de guirlandes-i^ue de Minhes & dOlivieïa>v Votre encens ne doit fe répandreQue pour un Roy dont les vertusJoignent au grand cœur dAlexandreLame fenfible de Titus ^Qui nentre en la guerrière liceQuarmé des mains de la Juftice,Et ne combat que pour la Paix 5Et qui pleure ces jours dallarmes,Ou Par dent tumulte des armesSufpendit pour vous fes bienfaits. .^f. ÎT9- L J FUITE BE SOI- MESME,O D E. JE fuis la Raifbn qui me mené ?Et Ton flambeau rr.éme àlamain>.Tel que lantique Diogene,Je cherche un homme, mais en vainv. Un homme qui digne de lêtre,î^e sattache quà fe ccnnoî qui fçache vivre avec lui ^Un homme de qui lame nueNe foit pas à fa propre vuela^îus-tïiûe fcurce deimui». 2^o La P u ï t fi Le chercherai-je à ces Théâtres /Vive école des palTioiis,Qui charment les cœurs idolâtresDe leurs vaines illufions 5Où, par des avantures feintes ,On nous fait à de faulTes plaintesPrendre une véritable part 5Où, dérober lhomme à lui-mêmeFut toujours le talent fupréme ,Et la perfedion de Part. Le chercherai-je dans ces FêtesQue la folle joye pour fes coupables conquêtesDe tout tems lAmour profita?Ou de puériles Protées,Sous mille formes empruntées ,Charment; burlefquement les yeux;Et, fiers de leur extravagance,Semblent difputer en cadenceA qui savilir
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