La Lecture . ©nétrer et manÅuvrer à leur aise les bataillonsvenus au secours du gouvernement renversé. Flourens avait faitoccuper la salle où il se trouvait avec Trochu et ses collègues etdonné ordre à ses tirailleurs de garder les portes. Il chambraitainsi la Révolution quil croyait faire, supprimait toute communi-cation avec le dehors. Cest le vestibule et lescalier quil luiaurait fallu occuper, et cest là que vinrent camper les irardesnationaux du 106^ bataillon, du faubourg Saint-Germain, dévouésà Trochu, prêts à tout événement. Blanqui, dans la salle où il pénètre, est recon
La Lecture . ©nétrer et manÅuvrer à leur aise les bataillonsvenus au secours du gouvernement renversé. Flourens avait faitoccuper la salle où il se trouvait avec Trochu et ses collègues etdonné ordre à ses tirailleurs de garder les portes. Il chambraitainsi la Révolution quil croyait faire, supprimait toute communi-cation avec le dehors. Cest le vestibule et lescalier quil luiaurait fallu occuper, et cest là que vinrent camper les irardesnationaux du 106^ bataillon, du faubourg Saint-Germain, dévouésà Trochu, prêts à tout événement. Blanqui, dans la salle où il pénètre, est reconnu, entouré (1) Voir les numéros des 10 et 25 avril, 10 et 25 mai, 10 et 25 juin, 10 et25 juillet, 10 et 25 aoîit 1896. 1 LENFERMà 491 damis, mis au courant du rôle de Flourens. Il veut rejoindrecelui-ci, traverser le vestibule, il trouve à la première porte decommunication les gardes du 106« qui lempêchent de passer. Ilvoit le péril, la difficulté daboutir, et immédiatement va au Lancien Hùtel-de-Ville (vue prise au moment du gonncment d un ballon, pendant le siège). Il sinstalle, presque silencieux, de son allure paisible, froide-ment tragique, et sa pensée va dabord à lennemi de dehors. Ilfaut empêcher quil sache les dissensions de Paris, et le premierordre que signe Blanqui est celui de fermer toutes les barrières,dempêcher toutes communications. Le second ordre est aux com-mandants des forts pour les informer de ce qui se passe et lesavertir de redoubler de vigilance. Cela fait, les estafettes partiesdans toutes les directions, Blanqui songe à rilôtel-de-\ille. expé-die à une vingtaine de chefs de bataillons lordre de rassemblerleurs troupes et de venir sur-le-champ. Aux bataillons réunis sur 492 LA LECTURE ILLUSTREE la place, il donne Tordre dentrer immédiatement pour garder lesportes et occuper lintérieur, en faisant sortir le 106*. A lun deces bataillons, i
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