Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . V. Poore, « A case of siiasmodic tortieoUis probaLle, caused by cérébral lésion»,Transactions of the clin. Soc. of London. vol. XX, 1887, pp. 226-231. LES TORTICOLIS SPASMODIQUES FRANCS 339 extrême, au dire du docteur Smith. La rotation de la tète, à mon premierexamen, était due principalement au splénius droit (aidé probablemeet par ledroit oblique inférieur de la tête), quon sentait en état extrême de contrac-tion spasmodique. Au bout de quelques semaines dobservation, la réuniondu tendon sectionné
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . V. Poore, « A case of siiasmodic tortieoUis probaLle, caused by cérébral lésion»,Transactions of the clin. Soc. of London. vol. XX, 1887, pp. 226-231. LES TORTICOLIS SPASMODIQUES FRANCS 339 extrême, au dire du docteur Smith. La rotation de la tète, à mon premierexamen, était due principalement au splénius droit (aidé probablemeet par ledroit oblique inférieur de la tête), quon sentait en état extrême de contrac-tion spasmodique. Au bout de quelques semaines dobservation, la réuniondu tendon sectionné étant effectuée, laction du sterno-mastoïdien gauchedevint plus violente que jamais. Le malade présente une cicatrice dun pouce de long, près de la lignemédiane et contre la suture coronale du côté gauche (fig. 40); elle provenaitdun choc contre une pierre, quil sétait faite dix ans auparavant en plongeantdans une eau peu profonde, coup qui le laissa « à moitié étourdi ». Syphilisen 1873, suivie de mal de gorge, éruption cutanée et calvitie. Toujours sujet. Fir,. /lO. aux maux de tète, ceux-ci devinrent beaucoup plus violents à partir denovembre 1885; ils étaient alors localisés dans le voisinage de la cicatrice; de vertiges, et plusieurs fois, en marchant, il faillittomber à terre. Ces céphalées continuant, il se consulta et fut mis au traite-ment mercuriel en mars 1880; les céphalées diminuèrent à partir de cemoment, mais apparut le torticolis, qui a toujours continué depuis. Celui-cidevint si violent que le malade partit eu voyage à Gibraltar durant troissemaines; à son retour à Bristol, on le soigna par le galvanisme, pendanttrois mois environ, mais sans résultat. Un appareil orthopédique ne réussitpas mieux. 11 en fut de même de la ténotomie et de tous les autres traitements. Habitudes modérées; il boit et fume cependant plus que ne le comportentles circonstances. Langue saburrale. Vision normale. R
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