Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . jacquelein, un tout jeune homme,que sa belle figure, sa haute taille et sonimpétueuse vaillance rendirent bientôt très-populaire dans rinsuiie(jtii)n. Il dit, danssa jtremière affaire, un mot héroïque ([ui estresté fameux : « Si javance, suivez-moi !Si je recule, tuez-moi! Si je meurs, vengez-moi! » Le 19 mars, un combat sérieux eut lieuà Chantonnai. Un vieil ollicier général ap-pelé Marcé, parti de la Rochelle avec unpetit corps de troupes de ligne et renforcépar des gardes nationales de Niort et des«Mivirons,


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . jacquelein, un tout jeune homme,que sa belle figure, sa haute taille et sonimpétueuse vaillance rendirent bientôt très-populaire dans rinsuiie(jtii)n. Il dit, danssa jtremière affaire, un mot héroïque ([ui estresté fameux : « Si javance, suivez-moi !Si je recule, tuez-moi! Si je meurs, vengez-moi! » Le 19 mars, un combat sérieux eut lieuà Chantonnai. Un vieil ollicier général ap-pelé Marcé, parti de la Rochelle avec unpetit corps de troupes de ligne et renforcépar des gardes nationales de Niort et des«Mivirons, avait pénétré dans le Hocage. Lespnysans reculèrent dabord devant lui, sr-:,uii//rrtn(. « suivant leui expression », cest- 04 niSTOIRF DE FRANCK à-tliio scparpilli niit cntro les haioa, AoUils lirtMit |tl(iivt)ii- mit de balles surles soldais, (jui rcccvaicul les coups sanspouvoir les reiidro. I/arlillerie seinbourhadans (les chemins creux. Linlanterie se dé-banda. Ce succès des hommes du Bocage encou-raii-ea les licns du Marais. Des milliers de. bElbte. ceux-ci assadlirent la ville maritime desvSables-dOlonue. Les insurgés voulaient serendre maîtres dun port, afin de recevoirdes secours dAngleterre. La i)etite garni-son et les habitants tirent une vigoureusesortie, enlevèrent lartillerie des assiigeantset les mirent en fuite (21) mars). Cétait le [iremier échec des insurgés. Ledanger était encore très-grand. 11 ny avaitpas deux mille hommes de troupes de lignesur cette côte, et les petites villes éparsesdans le Marais et le Docage étaient commesubmergées par les flots de linsurrectioncaiiipagaarde. Elles navaieul que des poi- gnées de gardes à opposer à desmasses de pa) >;<ns, et leurs meilleurs hom-mes étaient au loin dans nos armées. Le ministre de la guerre ne savait oùprendre des troupes pour les envoyer enVendée. Les premiers secours vinrent desgardes nationales de Bordeaux, de Brest,de Nantes et dAn


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