. Recueil de consultations de M. Roland-François Waymel du Parcq. igné eft davisque fon teftament ne peut fubfifter que pour le jufte tiersde fon bien, tant meuble quimmeuble. Sur le deuxième article & point, qui regarde la prêtent due de Conciliations. 417 due fondation dune Meiïè perpétuelle en PEglife defditesReligieufès, pour laquelle ledit St. de Conynck nuroit don-né trois cens trente livres de gros, le fouffgné eft davis quecette donation ou fondation eft nulle, inutile & fans effet, fautede tradition, fe rapportant à cet égard aux raifons déduites parle pofitif de la part des héritiers


. Recueil de consultations de M. Roland-François Waymel du Parcq. igné eft davisque fon teftament ne peut fubfifter que pour le jufte tiersde fon bien, tant meuble quimmeuble. Sur le deuxième article & point, qui regarde la prêtent due de Conciliations. 417 due fondation dune Meiïè perpétuelle en PEglife defditesReligieufès, pour laquelle ledit St. de Conynck nuroit don-né trois cens trente livres de gros, le fouffgné eft davis quecette donation ou fondation eft nulle, inutile & fans effet, fautede tradition, fe rapportant à cet égard aux raifons déduites parle pofitif de la part des héritiers ,* joint que non-feule-ment la fbmme déclarée na pas été délivrée, mais que leprétendu donateur seft encore réfervé lui-même le foin defaire célébrer cette Méfie à fon pbifir. Linftrument du 7 Août 168*5, e^ pareillement nul, inu-tile & fans effet, & la circonftance de lacte du jour enfuivant,rnanifefte que le tout neft forgé & médité que pour priver& fruftrer les héritiers légitimes. Signé, G m P- S=B CONSULTATION XC. Quand il y a caufc exprimée pour réduire des enfans Hleur légitime , la réduâion ejl nulle Ji cette caufe nelez concerne pas* On ne peùtr-priver un pire de la tutelle légitime de ferenfans, fans caufe grave de dilapidation ou autre, enquelque façon infamante, LEs Avocats fbuffignés ,. qui ont vus & examinés le-Teflament de Marie-Jeanne Defruelles, veuve du Sr°Charles Lafierés, du 9 Décembre 1720; EfHment quil na pas été permis à la teftatrice de ré-duire les enfans de Grebcrt à leur légitime, fous les con-ditions & circonflances quelle rapporte, A Lille les afeendans peuvent, même fans exprimer decaufe, réduire leurs defeendans à leur légitime ; on préfumealors quils en ont eu de juftes; mais sils expriment unecaufe injufte , faufïe, impoflible, contraire aux bonnes mœursou à léquité, la réduction à là légitime eft nulle , & fubfifter, iniquum enim tjfet vi caufà injufee ;


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