Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . e second volume de cet ouvrage. Maiscette édition, quoique faite sur le cartulaire de la cathé-drale de Paris, est tronquée au commencement, où ilmanque plusieurs lignes de lexorde, qui est un des plusbeaux morceaux de la pièce. Dailleurs le nom de Galonest défiguré à la fin, où on lit Talonis, au lieu de ;• 11, Son écrit fut depuis inséré dans lhistoire de léglise Paris, p
Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . e second volume de cet ouvrage. Maiscette édition, quoique faite sur le cartulaire de la cathé-drale de Paris, est tronquée au commencement, où ilmanque plusieurs lignes de lexorde, qui est un des plusbeaux morceaux de la pièce. Dailleurs le nom de Galonest défiguré à la fin, où on lit Talonis, au lieu de ;• 11, Son écrit fut depuis inséré dans lhistoire de léglise Paris, par le P. Dubois, de lOratoire. Enfin les auteurs dudernier Gallia Chjistiana lui ont donné place entre les mo-numens originaux dont ils lont ,p. 2°. Lon nous a conservé un autre écrit de lévêque Galon;et celui-ci concerne la liturgie. Cest une assez longue let-tre en réponse à la prière que Lambert, évêque dArras,son ami, lui avoit faite de linstruire sur la manière de célé-brer loffice canonial : car Lambert étoit persuadé que leséglises particulières dévoient se conformer à celle de Rome,non seulement en ce qui regarde la doctrine et ladministra- t. 2,. EVESQUE DE PARIS. ^04 xii siècle. tion des sacremens, mais encore en ce qui est de la célé-bration de loffice divin. En conséquence Galon lui dé-taille ce quil en avoit observé pendant le séjour quil avoitfait à Rome. Dans ce quil lui dit touchant les petitesheures, il ne fait aucune mention de Tierce par la raisonapparemment quil ny avoit rien de remarquable à endire. Il sarrête principalement à la manière de célébrerles Vigiles, ou Platines, et lui glisse deux mots touchantce qui sy observoit dans la chapelle du pape. Dès lorsléglise Romaine avoit retranché le Gloria patri à lIn-troït du dimanche de la Passion, et des jours suivantsapparemment, ainsi que cela se pratique encore aujour-dhui, et récitoit sans antiennes et sans répons, les peti-tes heures t
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