Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ementjusquaprès le procès du roi (19 décembre). Le procès marchait. Louis XVI se fiiisaitpeu dillusion sur le résultat. Le 25 décem-bre, jour de Noèl, il rédigea son Testament,resté célèbre dans lhistoire. En présencei\() la mort, ayant (b^jà, [umiv ainsi din». unl)i(d dans lautre \u\ il sélève fi»rt aunles-sus (le lui-même; ce quil avait de vulgairedisparaît ; son dernier (crit semble d(»jàmai(iu( (1( ce caractère imposant et de celtemystérieuse st-riMiitc» que la moit imprimeau visag(> (h» lhomme. Louis man


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ementjusquaprès le procès du roi (19 décembre). Le procès marchait. Louis XVI se fiiisaitpeu dillusion sur le résultat. Le 25 décem-bre, jour de Noèl, il rédigea son Testament,resté célèbre dans lhistoire. En présencei\() la mort, ayant (b^jà, [umiv ainsi din». unl)i(d dans lautre \u\ il sélève fi»rt aunles-sus (le lui-même; ce quil avait de vulgairedisparaît ; son dernier (crit semble d(»jàmai(iu( (1( ce caractère imposant et de celtemystérieuse st-riMiitc» que la moit imprimeau visag(> (h» lhomme. Louis manifeste, dans son Testament, unsentiment leligieiix pri>lond , sous ceil;< 3G TTISTOTRE DR FRANCE forme calholiquo ù ln(|U(ll«» il était si atta-ciié et pour ln(in»lle il avait sn|»p(.rt. tant(le luttes. « Je jianlonne, dit-il , de tout uun\ à ceux qui se sout laits mes ennemis, sansque je leur eu aie donne aucun sujet, et Jeprie Dieu de leur pardonner, de uKune (juàceux qui, par un zèle mal entendu, montfait beaucoup de mal. » A^\. Iionchet. Le pardon quil accordait à ses ennemisnétait pas une formule banale, mais lex-pression dun sentiment très-sincère. Ilcroyait V(ritablcment navoir donné à per-sonne en France un sujet léj^itime de res-sentiment. Il est à remarcpier quil réunitdans son pardon les nvolulionnaires quivont consonuner sa perte et les émigrés quilont préparée. « Je prie ma femme, écrit-il, de me par-donner tous les maux (pielle soutfie pourmoi et les chagrins que je pouirais lui avoirdonnés, comme elle peut étn» sure que je ne iiarde rien contre elle, si elU^ croyaitavoir (iuel(|ue chose à se reprocher. « Je reconnuande à mon lils, sil avait lemalheur de devenir roi, de songer quil doitoublier toute haine et tout ressentiment, etnoumiément tout ce (pii a rapport aux mal-heurs que jTprouve ; quil ne peut faire lebonheur des peuples quen régnant suivantles lois; mais quun roi ne peut les fairer


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