. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . 37J Explication des noms propres CONTENUS DJNs CE Conte. A. Achakie, rmnoccncei Agatonphife ^ le bonfens. Agnoïfe, ^ignorance. Amelite, le relâchement* Antadife , Copimâtreté, C. Cliarote, la tiédeur. Çoyphite, Ventêtement, D. Diagine, la rifolutionl Dicayofine ;Ergonîde, la jufiificatien* le travail. Exapente >r la fraude. Feliciane, la félicité. G. Crilifon , k murmura. H. Hallitie, la vérité. Homotille, la cruauté. Hypomone , la patience, . Hypopfiîe 3 le foupçon. Aa Jii ^74 r ■■
. Le cabinet des fs, ou collection choisie des contes des fs, et autres contes merveilleux, orn de figures. . 37J Explication des noms propres CONTENUS DJNs CE Conte. A. Achakie, rmnoccncei Agatonphife ^ le bonfens. Agnoïfe, ^ignorance. Amelite, le relâchement* Antadife , Copimâtreté, C. Cliarote, la tiédeur. Çoyphite, Ventêtement, D. Diagine, la rifolutionl Dicayofine ;Ergonîde, la jufiificatien* le travail. Exapente >r la fraude. Feliciane, la félicité. G. Crilifon , k murmura. H. Hallitie, la vérité. Homotille, la cruauté. Hypomone , la patience, . Hypopfiîe 3 le foupçon. Aa Jii ^74 r ■■-■■U Leucotiffe, la candeur. Ô. Ociofiné , foijîveté. P. Probus, la probité. Philaphtiquej lamour-propre. PifoniJe, la fidélité. Philopone, rindujlrie. Pfiphifiîidte, le bon propos. Ponirge, la rufe. Prelidofe, la prévention* Prodite, la trahifon. Phtonofe, lenvie. R. Rationtine , la raifon. S, Simpliciane, la jîmplicité. Sycophante, • la calomnie. Y. Yffatie, la confiance. Z, Zelopîe, la jaloujîe. Zelopiide, le faux ^è/eî ,V\v)VàAj\ **■» iV. F L O R I N E. * OU LA BELLE ITALIENNE, NOUVEAU CONTE DE FÉES. ■j. 1 =^ PREMIERE PARTIE. Avant la naiflance de Romulus, il y a voiten Italie un prince qui faifoit les délices de fesfujets. Ils jouiffoient, fous (a conduite , duneparfaite tranquillité ; & fes voifins redoutant favaleur, nofoient troubler cette douce félicité.Ce prince voyageoit toujours dans toutes lesprovinces de fes états, pour voir fi lon y ren-doit exaftement la juftice. La reine fon époufe,qui laccompagnoit toujours , arrivant à unchâteau qui étoit à lune des extrémités de fonroyaume, accoucha heureufement dune prin-ceiTe qui fut nommée Florine, & qui, dès le Aa iv 37^ F L O R I N E; snofflent de fa naiffance, fit connoître quelleferoit un jour une des plus belles perfonnes dujnonde. A peine eut-on commencé à goûter les plaî-firs de cette naiffance, que le roi eut avis quunprince ambitieux, voulant profi
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