. Le Monde moderne. it, ensuite delaméliorer dans le sens de ses besoins. La liible nous donne la descriptiondes haras de Salomon; Vlliiidc nous|)arledes nombreux troupeaux de Friam,dirigés par ses fds; lhistoire nousapprend que les rnis (iLgyple el deHabvlone avaient de \ ;i--tcs cl nombreuxharas. Donc, dans les Icnips les plusreculés, le chc\ al nél^nl déjà plus aban- ; Il Ali A s DC lIN iloniié à lui-même et commençait à êtrelobjet de la surveillance et des soins delhomme. En Orient, ces soins purent se réduireà peu de chose, sous le climat éminem-ment favorable de lArabie, où le chevalp
. Le Monde moderne. it, ensuite delaméliorer dans le sens de ses besoins. La liible nous donne la descriptiondes haras de Salomon; Vlliiidc nous|)arledes nombreux troupeaux de Friam,dirigés par ses fds; lhistoire nousapprend que les rnis (iLgyple el deHabvlone avaient de \ ;i--tcs cl nombreuxharas. Donc, dans les Icnips les plusreculés, le chc\ al nél^nl déjà plus aban- ; Il Ali A s DC lIN iloniié à lui-même et commençait à êtrelobjet de la surveillance et des soins delhomme. En Orient, ces soins purent se réduireà peu de chose, sous le climat éminem-ment favorable de lArabie, où le chevalparait avoir conservé naturellement les-sence de toutes les qualités; il lut sufli- près des Maures et des Numides, se ser-virent de létalon berbère ou barbe. Sans s arrêter plus longtemps à lan-tiquité, il faut arriver au moyen âffe, oùlon voit le cheval devenu plus quejamais un objet de première nécessité. Il fallait, en elfet : les destriers, che-\;uix darmes, fjrands et forts, suscep-. V l- E DE LA corn e O L B E R T FRISE D l CHATEAU sanl de choisir les sujets les plus nobles,se montrant les meilleurs au milieu desé|ireuves dune vie guerrière, les plusparfaits comme conformation, pour lesunir entre eux. Lhomme conserva ainsi,dans la race, les beautés, les qualités, àlexclusion des défauts et des vices. Mais, dans les contrées occidentaleset septentrionales, la situation était toutautre. Sans doute on y utilisa lesinnuences modilicalives du sol et duclimat : mais en même temps on setrouvait forcé de réagir contre elles àmesure que les besoins devenaient plusmultiples, plus spéciaux. La Germanie, plus ou moins en con-tact avec lOrient, employa létalonarabe; les Gaulois et les Francs, plus tibles de porter le poids énorme desarmures: les palefrois, chevaux deparade, plus légers, plus souples, plusbrillants: lesroussins, chevaux de roule,et les sommiers, chevaux de bât. Pour arriver à se procurer tous ces ani-maux, à aptitudes si
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