. Gazette des beaux-arts . desdocuments à classer parmi les plus anciens et les plus récents (1483-1518) ; tandisque, pour une pièce isolée comme la Feuille du Louvre, jadis dans la collection duroi de Hollande, M. Richter na pas pu préciser autre chose que les limites de 1480à 1500, ce qui laisse une latitude considérable. 2. Lexpérience que nous avons faite nous-même en étudiant un ensemblespécial des questions abordées par Léonard, lArchitecture, nous a démontré avecune telle évidence son intention de traiter cet art avec une méthode logique quenous avons été à même de rétablir en quelque s


. Gazette des beaux-arts . desdocuments à classer parmi les plus anciens et les plus récents (1483-1518) ; tandisque, pour une pièce isolée comme la Feuille du Louvre, jadis dans la collection duroi de Hollande, M. Richter na pas pu préciser autre chose que les limites de 1480à 1500, ce qui laisse une latitude considérable. 2. Lexpérience que nous avons faite nous-même en étudiant un ensemblespécial des questions abordées par Léonard, lArchitecture, nous a démontré avecune telle évidence son intention de traiter cet art avec une méthode logique quenous avons été à même de rétablir en quelque sorte, par les jalons retrouvés, leslivres et les chapitres qui devaient composer ce beau travail, et même, là où (clchapitre nétait représenté par aucun croquis, de le restituer en quelque sorte clde linterpoler, grâce à ceux qui précèdent et qui suivent. DERNIERS TRAVAUX SUR LÉONARD DE VINCI. 143 une réflexion tout particuliers à lexécution de cette tâche pleine deresponsabilité. ». ÉTUDE DE PLIS DE VETEMENTS. (Dessin tiré des manuscrits de Léonard de Vinci.) « Plus de la moitié des cinq mille pages manuscrites, parvenuesjusquà nous, sont écrites sur des feuilles détachées, et leur arrange-xxxiv. — 2e PÉRIODE. 19 146 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. ment actuel na dautre raison dêtre que la fantaisie du collectionneurqui le premier les a réunis en volumes plus ou moins considé même dans les volumes dont la pagination remonte à Léonardlui-même lordre en ce qui concerne la connexion des textes était sansimportance pour lui. Le seul point auquel il semble sêtre attaché étaitque la fin de chaque observation se trouvât complète sur la page oùelle était commencée. Quand cela nétait pas, nous trouvons, dansles volumes paginés par lui, la remarque tournez ou ceci est la conti-nuation de la page précédente. » M. Richter en conclut que ce nestquexceptionnellement que Léonard pensait conserver lordre de cesfeuillet


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