La vie de la Venerable Mere Marguerite Marie, religieuse de la Visitation Sainte-Marie du Monastere de Paray-le-Monial en Charolois, morte en odeur de sainteté en 1690 . r. En cfFet elle fit tant par fes deman-des réitérées, que la Mère Greffier fe détermina enfin à lui accor-der de faire ce que Jefus-Chrift avoit prefcrit,fe réfervant de veil-ler fur la fanté de cette auftere fille , pour lui faire cefTer cette ab-ftinence lorfquelle pourroit lui être préjudiciable. Sœur Margue-rite recommença donc à la pratiquer 3 elle pafTa cinquante jours en-tiers fans boire. Le Fils de Dieu qui vouloit co
La vie de la Venerable Mere Marguerite Marie, religieuse de la Visitation Sainte-Marie du Monastere de Paray-le-Monial en Charolois, morte en odeur de sainteté en 1690 . r. En cfFet elle fit tant par fes deman-des réitérées, que la Mère Greffier fe détermina enfin à lui accor-der de faire ce que Jefus-Chrift avoit prefcrit,fe réfervant de veil-ler fur la fanté de cette auftere fille , pour lui faire cefTer cette ab-ftinence lorfquelle pourroit lui être préjudiciable. Sœur Margue-rite recommença donc à la pratiquer 3 elle pafTa cinquante jours en-tiers fans boire. Le Fils de Dieu qui vouloit confirmer par lévéne-ment la vérité de lordre quil avoit donné à fon Epoufe, foûtinc£cs forces de telle forte pendant tout ce tems, que fa fanté afFoi-blic dailleurs par tant dinfirmités, ne parut en rien diminuée parla foif inconcevable qu elle éprouva fi longtems. Cet acte héroïque de patience 6c de mortification fut le dernierdontlaMcre Grefiier fut témoin. Cette prudente Mère finit letem^de fa Supériorité, 6c laifTa la place à la Mère Marie-Chriftine Me*Ijn, qui fut élue au mois de Mai de lan 1684. Marguerite Marie Liv. VI. 177. LA VIE DE LA VENERABLE MERE MARGUERITE MARIE. RELIGIEUSE DE LA VISITATION SAINTE MARIE de Paray en Charolois. LIVRE SIXIEME. Supériorité de U Mère Aleli}ir. La fervante de Dieu ejl choijte pour êtreM^îtrejfe des Novices. Sa conduite dans cet Emploi. Premiers commen-cemens de Pétablijfe/nent de la dévotion au Cœur facre de J^otre Sei-gneur J efus-ChriJi. Contradictions quelle éprouve. E changement de Supérieure fut pour Sœur Margu^- l x x v i une nouvelle forte de croix. Une autre moins par- La nouvelle sa- r • • nr ? I • 1 r perieure cparpne raite auroit relienti quelque joye de ce changement j ^^^^^ la fervante de Dieu en fut affligée , parce quel- Elle sen afflige,le prévit que les falutaires rigueurs dont avoit ufé laMère dépofée , cefleroient pour elle. En effet, la M
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