. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . des chevauxaîlés f des Dauphins , &c. Les Nymphes des eaux étoient en grand nombre. Héfiodecompte jiifquà 3000 filles de lOcéan (Oceanides), habitan-tes de lacs; mais on ne donne à Nérée que 50 filles, dont lamer étoit le féiour fpéciaiement confacré. Parmi les Nymphesde lOcéan , le bon Héfiode nomme Telefte au manteau jaune,Philoftrate, en faiant le portrait de Galatée, lune des Né-réides, lui donne une draperie de pourpre marine. Homère,caraélérife Théti^, divinité de la Mer, par fcn grand voile. Tousces détails prouvent l
. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . des chevauxaîlés f des Dauphins , &c. Les Nymphes des eaux étoient en grand nombre. Héfiodecompte jiifquà 3000 filles de lOcéan (Oceanides), habitan-tes de lacs; mais on ne donne à Nérée que 50 filles, dont lamer étoit le féiour fpéciaiement confacré. Parmi les Nymphesde lOcéan , le bon Héfiode nomme Telefte au manteau jaune,Philoftrate, en faiant le portrait de Galatée, lune des Né-réides, lui donne une draperie de pourpre marine. Homère,caraélérife Théti^, divinité de la Mer, par fcn grand voile. Tousces détails prouvent la fidélité du Peintre au coftume de la figureque nous avons lous les yeux. Quant à la couleur des cheveux, les Poètes nont pas tou-jours été daccord. Horace, Ovide & Theocrite donnent auxNéréides & à Glaucus une chevelure verte ou azurée Virgileau contraire dit que Lycoris, Nymphe de la fuite de Climene,fille du Fleuve Penée , la Nymphe Arethufe & quelquesautres Néréides , étoient blondes. Homère , quelque part. se2 ii;i!.-i:i:;:M.:i.:iJ:!il!llliii!lliilill!!!liilllilillllllil!!li:ilili:illii^^ii^^ nln!HliiillMlii t V (55) dans fon Iliade , nomma une certaine ùa, du chœur des Néréides, laquelle avoit de belles treffes blondes. Il neft pas rare de rencontrer fur les tÀédadles des monftresmarins, femmes jiifquà la ceinture, le refte du corps fe ter-minant en queue de poiflbn. Plufieurs Antiquaires saccordentà les appeller Néréides, & non Syrenes. Pline na pas craint deleur donner une exiflence phyfique dans (on Hifloire Naturelle;mais les Sçavans Naturaliftes modernes ont vu dans cette afîer-tion dun Ecrivain dun tel poids, non pas la crédulité dunefprit ordinaire , mais la fidélité dun Hiftorien rapportant lesFables de les contemporains fans y croire , & penfant quil fufîi-foit de les citer pour les réfuter : & voilà le fens quil faut donnerà quantité dautres palTages de ce grand Peintre de la nature. LArtifle sef
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