Bruxelles à travers les âges . amur et de Louvain. On ne peut douter quil ne sélève (1) Ce pont se nommait autrefois Pont de la forte de Laeken. On lappela Pont Saint-Jean Népomucène à cause de la statue dece saint qui y fut placée en 1725. (2) En 1572, daprès le plan de Bruxelles, la grue pour le déchargement des bateaux se trouvait à lendroit où fut plustard le Marché-aux-Poissons, qui à lorigine occupait lemplacement actuel du Marché-aux-Herbes. 96 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. beaucoup de vapeurs froides dune pareille gorge remplie détangs, qui côtoie la villedun côté, ainsi que des prai
Bruxelles à travers les âges . amur et de Louvain. On ne peut douter quil ne sélève (1) Ce pont se nommait autrefois Pont de la forte de Laeken. On lappela Pont Saint-Jean Népomucène à cause de la statue dece saint qui y fut placée en 1725. (2) En 1572, daprès le plan de Bruxelles, la grue pour le déchargement des bateaux se trouvait à lendroit où fut plustard le Marché-aux-Poissons, qui à lorigine occupait lemplacement actuel du Marché-aux-Herbes. 96 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. beaucoup de vapeurs froides dune pareille gorge remplie détangs, qui côtoie la villedun côté, ainsi que des prairies humides et souvent inondées en hiver qui lentourentde lautre, et toutes les deux très près de ses murailles. Lair, par conséquent, estmoins vif et moins pur dans ces fonds que sur les coteaux; la qualité et la bonté deseaux varient de même, et la santé des habitants ne laisse pas den être plus ou moinsaffectée. - Rien ne nous permet de constater si les épidémies qui désolèrent la ville en 1489. Le Pont de Laeken en de Puttaert daprès loriginal de P. Vitzthumb. et en i52g furent provoquées ou propagées par ce voisinage des eaux se borne à nous apprendre quà diverses reprises, au xive siècle, desordonnances spéciales soccupèrent des moyens darrêter les maladies contagieuses,dont lapparition était périodique. Elles signalaient spécialement la nécessité denleverles boues et les immondices. Si les émanations de la rivière nuisaient à la santé publique, la Senne rachetait sesdéfauts par les services quelle rendait aux habitants. En nos temps de communications rapides et faciles, on méprise volontiers le rôledune petite rivière, large à peine de quelques mètres et dépourvue de ce charmepittoresque qui enfante des légendes et inspire les poètes; mais au moyen âge, alorsquon navait ni routes macadamisées, ni chemins de fer, le plus mince cours deauformait un élément capital de la prosp
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