. Pievx desirs imites des latins . reau aux plus froids hyuersle iourfe précipite,On attend de reuoir vne clairté fubite:Et chacun qui V attend dvn vif âge riant,Se tourne de bonne heure au coslé dire le premier quand il verra Vaurore,Voicy le beau foleil,qui nous efclaire mefme façon mon œil au ciel bandé,Sapprefte à voirie iour, que ïay tant demandé.Tantoft te perds Pefpoir, après ie me confole:le me tourne versiun, &puis vers Vautre pote»Helasl combien de fois inuoquant ton retour, .tay-ie dit: o mon ioury redonne moy le wattiC allumez, vos rayonsjlairtez
. Pievx desirs imites des latins . reau aux plus froids hyuersle iourfe précipite,On attend de reuoir vne clairté fubite:Et chacun qui V attend dvn vif âge riant,Se tourne de bonne heure au coslé dire le premier quand il verra Vaurore,Voicy le beau foleil,qui nous efclaire mefme façon mon œil au ciel bandé,Sapprefte à voirie iour, que ïay tant demandé.Tantoft te perds Pefpoir, après ie me confole:le me tourne versiun, &puis vers Vautre pote»Helasl combien de fois inuoquant ton retour, .tay-ie dit: o mon ioury redonne moy le wattiC allumez, vos rayonsjlairtez, bien fortunées,Que ie rfadore plus, depuis tant de tourné toy beaufolcil pour taproclyer de nous,Defcouure la moitié de ton vifage doux,Ou rrienfay voir au moins vn , A 3 le 6 Livre I, Je me contenter-aj dvne feule ne teplait, que ce peu de daméEntre dans les cabots, où te fuis arrefte:Conferuant ledefir devoir tafawcleface,fejpereraj teufiours defln remis en grâce*. Gémis s e mens. 7 Mon ame fa, dejîr/de nuitt. I(àie. 16. IL a eftévn temps que ie ne vous cognoif- point; o malheur à cefte fàle Ôc mile- ,durant laquelle ie nay point eu €*È*%lmcognoifîance de vous:malhcur à ce trifte ôcfunèbre aueuglemét, qui ma fi longs tempspriuéde voftre chère veiïej vous mauez enfin efclairé , fain&e & ridelle lumière dumonde,& lorsiay commencéàvous veoir. Mais que fay long téps efté (ans vous co- ibidemgnoiftre! douce ôc véritable clairté,&: quil desja tard,quand vous auez commen-cé de rayonner fur auoit-ilvnegrande efpaifTe ôc tenebreufè nuée deuancles yeux de ma vanité, tellement quen au-cune façon ie ne pouuois veoir le foleil deluftice ny la lumière de vérité, leftois toutcnueloppé ôc comme emmailloté dans lesténèbres, fllz de la nuict, ôc miferablc nour-riçon de lobfcurité. laymois ma fombre ôctenebreufe demeure, parce que ie nauoi
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