. Le Jardin des plantes : description. à cœur ouvert. 11 se peut (piune telle destinée soit au-» dessus de vos forces; en ce cas, je vous autorise dès ce jour à aban-» donner ma maison et à chercher un autre époux. » » Lalla-Klieira,émue par ces nobles paroles, jura à son mari quau-cun sacrifice ne pourrait la déacher de lui, et (juil la trouveraittoujours digne du rang glorieux oii son génie et sa vertu venaientde la faire monter. Elle ne tint point son serment. Après huit moisde fatigues et de périls extrêmes passés devant , lémirrevit enfin sa smalah, oii son arrivée ne causa (|uu


. Le Jardin des plantes : description. à cœur ouvert. 11 se peut (piune telle destinée soit au-» dessus de vos forces; en ce cas, je vous autorise dès ce jour à aban-» donner ma maison et à chercher un autre époux. » » Lalla-Klieira,émue par ces nobles paroles, jura à son mari quau-cun sacrifice ne pourrait la déacher de lui, et (juil la trouveraittoujours digne du rang glorieux oii son génie et sa vertu venaientde la faire monter. Elle ne tint point son serment. Après huit moisde fatigues et de périls extrêmes passés devant , lémirrevit enfin sa smalah, oii son arrivée ne causa (|uune sensationdépouvante. 11 trouva sa demeure en proie à un tumulte inexpri-mai)le. In nègre et une négresse, spécialement attachés au servicede la sultane, en avaient disparu peu de jours avant son retour. Sesautres serviteurs, in(]uiets, abattus, osaient à ]ieine lui parler. Safemme enfin parut devant lui, pâle, Iremblante, les yeux baissés;tout dans son maintien semblait demander grâce au jeune MONTS AU11E9. Le colonel Noël sélance, arrive le premier à la charge, porte le premier coup do sabre, et en un soul instant frappe cinij ou six Arabes. premiers chapitres jusquà la possibilité. ^ oici comment la Revue dei^aris du 11 mai ISii raconte le fait: « A quelques mois de là, Abd-el-Kader entreprit laventureuseexpédition dAin-^Iadhy, et pendant ce temps il confia sa femme, sesenfants et sa mère à la garde de Sidi-Eiubarek. Il partit sans in([uié-lude, iilein de foi dans la vigilance et la loyauté de son ami, plusencore dans la vertu et laffection de sa coinpagnc. On raconte que,le lendemain du jour où les Arabes lui avaient dune commune voixdécerné le titre de sultan, il était entré sous la tente de cette deiiiiire,et lui avait tenu ce langage : (i La volonté et le choix d(^ mes frères viennent de me placer à laIl tète des musulmans de ce pays. Hier encore, je nétais rien (|iiiiii» très-humble serviteur d \llali. Au


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