. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 15 â ceux-ci possèdent une palpe mandibulaire à 3 articles, qui fait défaut dans notre espèce. Le genre Urocaris (Stimpon) présente lui aussi une épine hépatique et une mandibule dépourvue de palpe ; mais j'ai indiqué dans une note récente^'^ que les Urocaris, classés jusqu'à présent dans les Paie- monidés, devaient être rattachés aux Pontonîidés. 11 est donc nécessaire d'établir un nouveau genre, facile à caractériser de la façon suivante : Genre PseudopalÅmou nov. g. ; Palémonidés à carapace munie de chaque
. Bulletin du MuseÌum d'histoire naturelle. Natural history. â 15 â ceux-ci possèdent une palpe mandibulaire à 3 articles, qui fait défaut dans notre espèce. Le genre Urocaris (Stimpon) présente lui aussi une épine hépatique et une mandibule dépourvue de palpe ; mais j'ai indiqué dans une note récente^'^ que les Urocaris, classés jusqu'à présent dans les Paie- monidés, devaient être rattachés aux Pontonîidés. 11 est donc nécessaire d'établir un nouveau genre, facile à caractériser de la façon suivante : Genre PseudopalÅmou nov. g. ; Palémonidés à carapace munie de chaque côté d'une épine antennaire et d'une épine hépatique, et à mandibule dépourvue de palpe. L'examen minutieux d'un grand nombre d'espèces de Leander et de PalÅmonetes m'a montré que la morphologie des appendices était absolu- ment identique dans ces deux gem-es, de sorte que l'on peut considérer les PalÅmonetes comme dérivant directement des Leander par simple disparition du palpe mandibulaire. La même conclusion est-elle applicable à l'ensemble Palmmon-Pseudopaleemon, qui for- merait ainsi une série évolutive parallèle à la première? Je ne le crois pas. D'une part, en elTet, PseudopalÅmon Bouvieri, par cer- tains caractères, paraît moins évolué que PalÅmon : signalons d'abord ses dimensions minimes et la spécialisation peu accentuée des pattes U. En outre, le telson offre une disposition essentielle- ment primitive; Boas a montré que les soies plume uses, qui gar- nissent le bord postérieur de ce segment, sont typiquement, chez les larves, au nombre de i /i ; les 8 soies les plus externes se transforment au cours du développement pour donner les A spinules de la face dorsale et les h épines articulées des angles postérieurs; dans PseudopalÅmon, les 6 autres soies subsistent telles quelles, sans rédaction ni augmentation de nombre (fig
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