. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 64 BOUVIER Mais, comme chez tous les représentants du genre Latreillia, la saillie frontale et l'épistome sont très allongées, la caparace devient triangulaire, les pattes et l'article basilaire des pédoncules oculaires acquièrent un grand développement, et les deux segments posté- rieurs de l'abdomen, chez les femelles, se soudent et forment une grande plaque qui s'applique contre le plastron sternal. La Latreillia elegans Roux est l'espèce la plus modifiée du genre, et occupe le rang
. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 64 BOUVIER Mais, comme chez tous les représentants du genre Latreillia, la saillie frontale et l'épistome sont très allongées, la caparace devient triangulaire, les pattes et l'article basilaire des pédoncules oculaires acquièrent un grand développement, et les deux segments posté- rieurs de l'abdomen, chez les femelles, se soudent et forment une grande plaque qui s'applique contre le plastron sternal. La Latreillia elegans Roux est l'espèce la plus modifiée du genre, et occupe le rang le plus élevé dans la tribu des Homoliens, comme le prouvent les grandes dimensions de ses épines rostrales latérales et de ses pédoncules oculaires, le développement de sa région frontale, l'allongement démesuré de ses pattes ambulatoires, et la différenciation très peu accentuée de ses appendices thoraci- ques postérieurs (l). Considérée isolément, cette espèce, au premier abord, paraît différer complètement des Homoliens et se rappro- cher surtout des Oxyrhynques connus sous le nom d'Araignées de. FiK. 26. Latreillia elegans Roux : épipodile el poilobranchie des palles- mâclioires de la deuxième paire. mer ; mais pour peu qu'on en fasse une étude détaillée, on arrive à reconnaître bien vite qu'elle appartient à la même tribu que les espèces précédentes. Elle présente, en effet, sans aucune exception, tous les caractères distinctifs de la tribu des Homoliens : les pédoncules oculaires sont portés sur une tige indépendante et bien distincte ; l'article basilaire des pédoncules antennulaires est forte- ment dilaté et celui des pédoncules antennaires porte un tubercule urinaire saillant ; l'endostome est peu profond, mais bien diffé- rencié ; le palpe des mâchoires antérieures se recourbe en dedans (1) Voir A. Milne Ed
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