Revue de l'art chrétien . cette date est celle de la relation des reliquesdu Saint, cest-à-dire du jour où elles ont été exhumées pour être exposéesà la vénération des fidèles (2)? Une opinion qui nous parait plus vraie, cestque le 7 octobre se trouvant être la fête de saint Serge et de saint Bacche ,léglise a remis au lendemain celle de saint Cbalétric. Dans tous les cas, linscription originelle du tombeau nous parait fixer,dune manière incontestable, le jour de la mort de saint Cbalétric ; lincer-titude continue pour Vannée. La découverte de ce tombeau fit le sujet dun mémoire que nous adres
Revue de l'art chrétien . cette date est celle de la relation des reliquesdu Saint, cest-à-dire du jour où elles ont été exhumées pour être exposéesà la vénération des fidèles (2)? Une opinion qui nous parait plus vraie, cestque le 7 octobre se trouvant être la fête de saint Serge et de saint Bacche ,léglise a remis au lendemain celle de saint Cbalétric. Dans tous les cas, linscription originelle du tombeau nous parait fixer,dune manière incontestable, le jour de la mort de saint Cbalétric ; lincer-titude continue pour Vannée. La découverte de ce tombeau fit le sujet dun mémoire que nous adres-sâmes à lancien comité des arts et des monuments, puis à lAcadémie desinscriptions et belles-lettres. M. Leprévost, membre du comité, fit obser-ver, dans la séance du 16 mars 1842, que cette inscription, par la dateet le fait quelle consacrait, était dune grande importance ; les caractèresétaient présumés du vie siècle. On me demanda lestampage de linscrip-tion; je lenvoyai au comité.. W^îfpfHËIiS^ Intérieur du Tomtcau. A lInstitut, M. Lcnormant, rapporteur du concours sur les antiquitésnationales de France W, reconnut, dans le tombeau de saint Cbalétric, unmonument contemporain des rois mérovingiens, orné dune épitaphe danslaquelle on sentait encore le parfum de la primitive église. Cette doubleappréciation , sanctionnée par lAcadémie des inscriptions et belles-lettres (*), révélait limportance de la seconde découverte de 1841. (1) On a conserve la lettre primitive T appartenant à sepTerobris. (2) Nous lisons dans un martyrologe du vm« siècle., au jour des nones doctobre: CndalcCarnutts inventio corporis sancti Caletrici ipsius civitatis episcopi. (3) Séance du 9 avril 1844. (4) Notre mémoire a obtenu une fhentîon honorable. DE SAINT CHALETRIC. 117 Celle de 1703 avait donné lieu à une correspondance pleine dintérêt entreLéonor dEstampes, évèque de Chartres, le P. Esterlin, labbé Chastelain,chanoine de
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