. Poësies . JD E M. M AN G E N OT. Sj MADRIGAUX, OU COUPLETS Défîmes à être chantés. J. O u r me frauder du plus jufte retour,Iris me diloic lautre jour,Quen laimant, ceft moi feul que jaime :Ingrate, lui dis-je, à mon tour,En maimant naimez que vous-même ;Je nexige point dautre amour. AUTRE. J U R e r de remplir les defirsDun Amant délicat & tendre,Ce neft pas sengager à donner des pîaifirs,Philis, cefl promettre den prendre. F iij $6 Poésies AUTRE. V>» Royez-moi , ne comptons pour rienCeux qui blâmenc les feux de nos cœurs lun pourlautre ; Auprès de qui nous connoît bien,Vous portez mon e
. Poësies . JD E M. M AN G E N OT. Sj MADRIGAUX, OU COUPLETS Défîmes à être chantés. J. O u r me frauder du plus jufte retour,Iris me diloic lautre jour,Quen laimant, ceft moi feul que jaime :Ingrate, lui dis-je, à mon tour,En maimant naimez que vous-même ;Je nexige point dautre amour. AUTRE. J U R e r de remplir les defirsDun Amant délicat & tendre,Ce neft pas sengager à donner des pîaifirs,Philis, cefl promettre den prendre. F iij $6 Poésies AUTRE. V>» Royez-moi , ne comptons pour rienCeux qui blâmenc les feux de nos cœurs lun pourlautre ; Auprès de qui nous connoît bien,Vous portez mon excufê, & je porte la vôtre. AUTRE. J E ne crains pas que lon caquetteDes feux dont je fuis enchanté.Aimer un objet quon refpeéte >Ceft faire vœu de chafteté. D E M. Mangenot. 78 AUTRE. D E fon repos mon cœur jaloux. El plus fagc quun autre,Avant de céder à vos coupsa Veut être fur du vô fuir cent chagrins imporruns,Faifons lamour à frais communs». F vt 88 Poésies >% ? :=^=—i^Ls^fi**fa ? =^> CHANSONS. Air noté, N°. Ief- LJ Ans un bofquet près du Hameau,Lucas careflbit jeune Bergère,Dune main févere Le repouflbit,Le nommant téméraire, Et lui juroitQuelle appelleroit. S a chienne, qui voyoit cela,Croyant lobliger, Belle inquièteSaifit fa houlette,Et len frappa,Maudiiïànt lindifcrete» Jugez par-làComme tlle appella. JD e M. Mangenot. 89 I I I II .. f 1 I • !? .11 1 ? m 111 . ?!. ? 1 1 ?? 111 .. _. irnri n ? 11 AUTRE. La jeune Agnès,Air noté, N°. IL D Ieux ! que jétois ignoranteEncore au dernier Printemps,Et que je devins favanteEn touchant à quatorze ans !Mais tout cela me chagrineEt me réduit aux abois;Car fi Maman me devine,Je nirai plus feule au bois. Tout alors étoit myftereA mes regards un rien méclaire,LMge a defiillé mes tout cela &c. 9° P o E S I £ S Jadis de nos fleurs nouvellesJe ne faiibis nul écac ;De mes grâces
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