Traité de gynécologie clinique et opératoire . x en voie deformation. pousse des prolongements lointains et sinueux vers le vestibule,perforant quand il creuse des fossettes profondes. Lécoulement qui provient des ulcérations est peu abondant. Des perforations profondes et des fistules du côté du rectum, dela vessie, peuvent se produire. Une cicatrisation partielle des ulcé-rations a provoqué un rétrécissement du méat urinaire ou de lanus. ESTHIOMÈNE DE LA VULVE. 1011 2° Forme hypertrophique. — Lhypertrophie, qui manque rarement Forme hypertro-tout à fait, même dans la forme précédente, prend


Traité de gynécologie clinique et opératoire . x en voie deformation. pousse des prolongements lointains et sinueux vers le vestibule,perforant quand il creuse des fossettes profondes. Lécoulement qui provient des ulcérations est peu abondant. Des perforations profondes et des fistules du côté du rectum, dela vessie, peuvent se produire. Une cicatrisation partielle des ulcé-rations a provoqué un rétrécissement du méat urinaire ou de lanus. ESTHIOMÈNE DE LA VULVE. 1011 2° Forme hypertrophique. — Lhypertrophie, qui manque rarement Forme hypertro-tout à fait, même dans la forme précédente, prend ici des propor- pique-tions très grandes ; les petites lèvres, le capuchon du clitoris dou-blent ou triplent de volume et semblent infiltrés dun œdème durqui leur donne une consistance élastique; en divers autres pointsde la peau voisine existent des tubercules ou noyaux hypertrophi-ques disséminés qui peuvent envahir toute la surface du périnée ; lasurface est polie, luisante, rouge ou violacée. Dans certains Fig. 455. — Esthiomènc de la vulve (Mac Clintock). laugmentation hypertrophique de la grande lèvre est si grandequelle éveille lidée déléphantiasis. Ces parties indurées sont rare-ment douloureuses, à moins dêtre momentanément enflammées:pourtant les caroncules du méat urina-ire sont ordinairement trèssensibles (Duncan). Les formes hypertrophique et ulcéreuse sont parfois isolées, maisle plus souvent confondues en une forme mixte. Diagnostic. — La marche lente de lulcération, son cortègehypertrophique, labsence dengorgement ganglionnaire notable, laferont distinguer du chancre phagédénique, des syphilides tertiaires, ducancer. On ne pourrait le confondre avec léléphantiasis, où il nexistepas dinduration marquée des tissus et pas dulcération spontanée. Pronostic. — Cette affection est grave, quoiquelle ait une Diagnostic. Pronostic. 1012 LIVRE XV. marche lente, pouvant aller jusquà huit ou dix ans. On a v


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