Le Globe . e une couche déboulis (6). Au-dessous de cette terre rouge et de cet éboulis,il existe une nouvelle occupation moustérienne (4).Elle n^occupe que la partie de la coupe la plus rap-prochée de la pente du ravin. Son épaisseur maximumest de 0»40. Elle se termine à la distance de 8 mètresdu fond de labri. Cette couche moustérienne estriche en silex et en os. Elle repose sur une ligne (3)de foyer de 004 à 005 dépaisseur qui napparaîtquà partir de S^ôO du fond. Ce foyer est mieuxmarqué à lest quà louest. Il se termine à 8 mètresen avant et il repose lui-même sur une couche (2 ) defeuillet


Le Globe . e une couche déboulis (6). Au-dessous de cette terre rouge et de cet éboulis,il existe une nouvelle occupation moustérienne (4).Elle n^occupe que la partie de la coupe la plus rap-prochée de la pente du ravin. Son épaisseur maximumest de 0»40. Elle se termine à la distance de 8 mètresdu fond de labri. Cette couche moustérienne estriche en silex et en os. Elle repose sur une ligne (3)de foyer de 004 à 005 dépaisseur qui napparaîtquà partir de S^ôO du fond. Ce foyer est mieuxmarqué à lest quà louest. Il se termine à 8 mètresen avant et il repose lui-même sur une couche (2 ) defeuillets de calcaire de 0°30 dépaisseur, qui ellerecouvre le rocher (1). Ce dernier est le plancher pri-mitif de la grotte. La hauteur totale de la coupe représentée dansles figures 8 et 9 est de 250. Cet examen stratigraphique permet de révélerquelques faits importants (consulter la fig. 9): Labri primitif (1), qui na plus que PTS de sur- 32 DÉCOUVERTES PRÉHISTORIQUES DANS LA STRATIGRAPHIE DE DEUX STATIONS M0U8TÉRIENNES. 33 plomb, était bien plus considérable autrefois. Saprofondeur, dans le sens horizontal, était dau moins8 mètres. Il offrait un refuge admirable. Pour la première fois, cet abri a été occupé pardes Moustériens, qui y ont laissé comme preuve deleur présence le foyer (3) et la couche dinstrumentset dos (4). Puis les Moustériens abandonnèrent cettestation et les phénomènes dérosion apportèrentdabord la couche sablo-ferrugineuse (5j, puis leséboulis (6), qui scellèrent pour toujours la brècheraoustérienne. Un temps très long a dû sécouler. Lesurplomb avait déjà diminué dans sa partie exté-rieure (éboulis), mais son plafond continua à seffriter(couche de cailloutis à petites plaquettes) (7). A cemoment^ le surplomb na plus que 520 de longueur(au lieu de 8 mètres). De nouveaux Moustériensviennent y chercher une habitation. Ils y laissent unfoyer (8) surmonté dune nouvelle brèche mousté-rienne (9).


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