Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales . oires, et diminution concomi-tante des battements cardiaques. Les nerfs cruraux mis à nu et excités soit mécaniquement, soit parun courant induit gradué, répondent par de vives réactions, annonçantun état réel dhyperexcitabilité. A la dixième minute, le cœur a complètement cessé de battre; il estrevenu sur lui-même, comme contracture, vide, et la pointe ventricu-laire blanche ; en un mot, il est arrêté en systole. Malgré la cessation complète et définitive du fonctionnement ducœur, lanimal reste très excitable ; il a, pa
Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales . oires, et diminution concomi-tante des battements cardiaques. Les nerfs cruraux mis à nu et excités soit mécaniquement, soit parun courant induit gradué, répondent par de vives réactions, annonçantun état réel dhyperexcitabilité. A la dixième minute, le cœur a complètement cessé de battre; il estrevenu sur lui-même, comme contracture, vide, et la pointe ventricu-laire blanche ; en un mot, il est arrêté en systole. Malgré la cessation complète et définitive du fonctionnement ducœur, lanimal reste très excitable ; il a, par moments, des accès con-vulsifs généralisés. Larrêt du cœur est bien ici, comme dailleurs chez les mammifères, lephénomène dominant, et linscription cardiographique va nous le mon-trer dans toute la réalité. Si, en effet, après avoir disposé une grenouille pour un tracé cardia-graphique, à laide de la pince cardiaque, nous implantons dans lunedes cuisses le bout empoisonne dune flèche, voici le tableau graphiqueque nous obtenons :. FlG. 1. 1. Tracé normal des battements du cœur. 1. 3. 4. Diminution successive et rapide des coutraclions. ;]. Arrêt complet. POISON IIK DKS KKKIUTOS (SAKAYKs) /<,5 On voit sur ce tracé que, dès la septième minute, le fonctionnementcardiaque est déjà profondément modifié, que les contractions diminuentrapidement damplitude et de fréquence, et quelles sont complètementsuspendues vers la dixième minute. On y voit de plus — et le fait a uneimportance que linterprétation fera bientôt mieux ressortir — que si, aumoment où le co3ur est en arrêt complet, on fait passer à travers lemuscle cardiaque un courant dexcitation gradué jusquau maximum(E),lon ne parvient pas à réveiller les contractions définitivement éteintes. Il peut se faire, suivant sans doute certaines conditions dabsorption,et aussi la résistance individuelle de lanimal, que leffet final du poisonsur le cœur se f
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