. L'étang des soeurs-grises . homme, et, après se lêtre dis-puté, ont péri misérablement, en se noyant dans ce même étangoù se noyèrent les sept Sœurs Grises ! Louis Bertrand eut un brusv^uo tressaillement, et regarda sonnmi qui souriait, comme pour chercher dans son sourire quelqueurrière-pensée ; puis, déçu s^ans doute dans sa rapide enquête^ ilreporta ses yeux sur la nappe deau paisible, et observa un silence fé^>CCUp3. IV CE QV IL ETAIT ADVKNU DE DENISE M et M° Duclerc étaient les propriétaires actuels du vaste châ-teau du Roveray et de ses immenses dépendances. Ils sy étaient installée


. L'étang des soeurs-grises . homme, et, après se lêtre dis-puté, ont péri misérablement, en se noyant dans ce même étangoù se noyèrent les sept Sœurs Grises ! Louis Bertrand eut un brusv^uo tressaillement, et regarda sonnmi qui souriait, comme pour chercher dans son sourire quelqueurrière-pensée ; puis, déçu s^ans doute dans sa rapide enquête^ ilreporta ses yeux sur la nappe deau paisible, et observa un silence fé^>CCUp3. IV CE QV IL ETAIT ADVKNU DE DENISE M et M° Duclerc étaient les propriétaires actuels du vaste châ-teau du Roveray et de ses immenses dépendances. Ils sy étaient installée, depuis quelques années, après avoir quittéParis, et y vivaient, hiver comme été, en gentilshommes campa-gnards, tenant table ouverte,-donnant souvent des fêtes luxueuses,recevant, à lautomne, de nombreux amis parisiens venus pourlouverture dx= la chasse, et quon logeait au château pendant dessemaiaes entières. Cependant, il faut reconnaître que la noblesse poitevine, fort LES DEUX SŒURS 25. Il navait pas plus de cinquaute-lrois ans et pensait aen paraître que quaiaiite-ciii;]. entichée de ses pras de la ville, —manufacturiers, industriels, commerçants, —et que les amis nicmede Paris appartenaient surtout à la classe des artistes, et de cesindividus sans situation bien définie quon est sûr de rencontrerpartout où lon samuse. Cela surprenait moins quand on connaissait le maiiri de Ci5ans,4°=* î.iv * gros homme îour et blafard, dune cinquantaine dannées, nemanquant pas de rondeur, mais manquant absolument de distinc-tion, qui paraissiiit toujours surpris du luxe qui rcntourait. et stu-pcfuit de la vie £j grandes guides quil menait, ou, plutôt, quonmeny-it autour d lui, — on, — c est-à-dire sa femme, — car ilétait visible, au p emier regard, qncM* Duclcrc dirigeait, comman-dait, et comptait seule dans la maison. Une jeune llile de dix


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