. L'ombrelle--le gant--le manchon; . tisés j7e?zï baril, commela palatine étaitappelée chat. La mode des traîneaux, alors fortrépandue, ajoutait encore à la mode des four-rures. Une eau-forte de Caylus, daprès un des-sin de Coypel fait vers le milieu du siècle, nousmontre dans un traîneau posé sur des dauphins,— un de ces traîneaux que lon payait dix milleécus, — une jolie dame toute habillée de four-rure, la tête coiffée dun petit bonnet de fourrureà aigrette, emportée dans un traîneau que con-duit, hissé par derrière, un cocher costumé à laMoscovite. A propos de fourrures, apprenonsque la Pa


. L'ombrelle--le gant--le manchon; . tisés j7e?zï baril, commela palatine étaitappelée chat. La mode des traîneaux, alors fortrépandue, ajoutait encore à la mode des four-rures. Une eau-forte de Caylus, daprès un des-sin de Coypel fait vers le milieu du siècle, nousmontre dans un traîneau posé sur des dauphins,— un de ces traîneaux que lon payait dix milleécus, — une jolie dame toute habillée de four-rure, la tête coiffée dun petit bonnet de fourrureà aigrette, emportée dans un traîneau que con-duit, hissé par derrière, un cocher costumé à laMoscovite. A propos de fourrures, apprenonsque la Palatine doit sa fortune et son nom à laduchesse dOrléans, mère du régent, connue sousle nom de la princesse Palatine. » Les palatines, que lon faisait de renard, demartre, de petit-gris, se portèrent fort longtempsavec les Polonaises et les hongrelines. Roy,— unpoète du temps, — le même, croyons-nous, quifit connaissance avec la bastonnade à diversesreprises, envoya quelques mauvais vers à une. i^^^Jj — 119 —dame au sujet de sa palatine bleue. LAhnanachdes Muses de 1772 nous les a conservés; lesvoici : Portez la couleur favoriteQue le ciel prend aux plus beaux jours,La couleur dont Vénus habille les amours,Celle qui dun beau teint relève le mériteEt quelle-même emploie à ses atours :Mais à ce nœud touffu la place quon propose Est une aimable nudité;Pourquoi donc la couvrir? Croyez-moi, la BeautéGagne au total en perdant quelque chose. Caraccioli remarque quon se servait autantpar élégance que par besoin des Manchons enhiver. La forme en varie continuellement, dit-il;aujourdhui (1768), les hommes sen tiennent àde petits Manchons doublés de duvet et garnis desatin noir ou gris. » Vers 1720, les Manchons pour femmes étaienttrès étroits et longs ; les mains croisées devaienty tenir au plus juste; puis ils prirent une allureplus ample, comme celui que lon peut voir auxmains des jolies patineuses de Lancret. Un Man-chon t


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