Science Sociale, suivant la Methode d'Observation . e hère, ou un homme sans énergiesur le ranche dAmes, et voyez ce qui arriverait : tout crouleraiten quelques jours; il faut donc, pour le diriger, toutes lesqualités contraires, et, comme lentreprise est considérable, illes faut à un haut degré. M. ne possède pas à lui tout seul les hectares dAmesni lénorme cheptel des deux ranches. Deux de ses cousins, ca-pitalistes de Boston, se sont associés avec lui pour monter cettegrosse affaire sous le nom de Standard Çattle C°; on trouvesouvent dailleurs sur les ranches cette forme de propr
Science Sociale, suivant la Methode d'Observation . e hère, ou un homme sans énergiesur le ranche dAmes, et voyez ce qui arriverait : tout crouleraiten quelques jours; il faut donc, pour le diriger, toutes lesqualités contraires, et, comme lentreprise est considérable, illes faut à un haut degré. M. ne possède pas à lui tout seul les hectares dAmesni lénorme cheptel des deux ranches. Deux de ses cousins, ca-pitalistes de Boston, se sont associés avec lui pour monter cettegrosse affaire sous le nom de Standard Çattle C°; on trouvesouvent dailleurs sur les ranches cette forme de propriété; ceuxqui sont consacrés à lélevage sy prêtent avec une facilité par-ticulière, nous allons en voir la raison. II. — DIVERS TVPES DE RANCHES. « Au \Yyoming. médisait M. , je ne possède que 6i hec-tares de terrain, comme un simple colon, mais nous faisons paître LA VIE AMI] MIC AINE. 335 nos bestiaux sur des milliers dhectares; le pâturage est libretant que le sol reste inoccupé. Chacun de nous supporte les frais. V;$ÎP m Type de ranchrrian, à et partage les bénéfices de lexploitation selon la part quil a dansle troupeau, et si demain nous voulions liquider, il nous suffiraitde conduire nos bétes sur les marchés du voisinage; nous ne 330 LA SCIENCE SOCIALE. sommes pas liés comme ici, par une grande terre sur laquellenous avons accompli des travaux coûteux. » On voit par là quune entreprise de simple élevage peut seprendre et se laisser bien plus facilement quun ranch? dengrais-sement. Cest pour cela quelle saccommode mieux de la formecollective. En sassociant, on ne sattache pas indissolublementles uns aux autres. Cest pourquoi nous trouverons dans les ran-ches de chevaux, par exemple, des sociétés plus nombreuses quecelle de la Standard Cattle C°. Au Fleur-de-Lys ratichr, par exemple, dans le Dacotab, cinqou six jeunes Français sont associés avec M. le baron de Granceypour lélevage des chevaux, et infusent patri
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