Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . soit étendue horizontalement sur le sol, ou, si cela est possible,sur un matelas, dans le décubitus dorsal. » Le médecin, alors, ayant un genou enterre, plonge le poingfermé dans celle des fosses iliaques que lobservation antérieurelui aura démontré être le siège habituel de la douleur ovarienne. )) Tout dabord, il lui faut faire appel à toute sa force afin devamcre la rigidité des muscles de labdomen. Mais dès que celle-ciest une fois vaincue, la main perçoit la résistance oïTerte par ledétroit supérieur du bassin, la scène change


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . soit étendue horizontalement sur le sol, ou, si cela est possible,sur un matelas, dans le décubitus dorsal. » Le médecin, alors, ayant un genou enterre, plonge le poingfermé dans celle des fosses iliaques que lobservation antérieurelui aura démontré être le siège habituel de la douleur ovarienne. )) Tout dabord, il lui faut faire appel à toute sa force afin devamcre la rigidité des muscles de labdomen. Mais dès que celle-ciest une fois vaincue, la main perçoit la résistance oïTerte par ledétroit supérieur du bassin, la scène change, et la résolution desphénomènes convulsifs commence à se produire. )) Des mouvements de déglutition plus ou moins nombreux,et par-fois très bruyants, ne tardent guère à se manifester; la consciencealors presque aussitôt se réveille, et, à cet instant, tantôt la ma-lade gémit et pleure, criant quon lui fait mal, — tel est le cas —, tantôt, au contraire, elle accuse un soulagement, dont RICHER. 38 594 COMPRESSION DE LOVAIRE. 595 elle témoigne sa reconnaissance : — « Ah! cest bien! cela faitdu bien! », sécrie toujours, en pareille circonstance, la nommé » Tant que dure la compression ovarienne, lattaque est éloignée,pour paraître aussitôt que cesse la compression. On peut ainsi, ensuspendant un moment la compression pour la reprendre, arrêterlaccès, ou le laisser se reproduire en quelque sorte autant de foisque lon veut. )) Nous avons voulu soumettre à la méthode graphique ce singu-lier phénomène. On trouve le résultat auquel nous sommes arrivéssur la fig. 103. Une attaque commence en T, la période tonique se dé produit brusquement la compression en G et les muscles se re-lâchent immédiatement. On cesse la compression en T^ , le retourde la tétanisation a lieu aussitôt, pour cesser de nouveau en G-,au moment où lon exerce une nouvelle compression. Gette possibilité de sup


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