. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). a fabrication de lédi-teur Goldast. On y a reconnu sans peine les idées et jusquaux ex-pressions favorites de Marsile de Padoue. Mais ce quon ignore, cest la (l) Elle a été publiée une première fois parFreher, en i5o8 (in-4°), sous le titre Lttdo-vicilIII senientia séparation*! inter Margaretam,ducissam Cavinthiœ, et Johannem, régis , ciim consultatioiùbus cl
. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). a fabrication de lédi-teur Goldast. On y a reconnu sans peine les idées et jusquaux ex-pressions favorites de Marsile de Padoue. Mais ce quon ignore, cest la (l) Elle a été publiée une première fois parFreher, en i5o8 (in-4°), sous le titre Lttdo-vicilIII senientia séparation*! inter Margaretam,ducissam Cavinthiœ, et Johannem, régis , ciim consultatioiùbus cl de Padna et Gnilhelmi ,puis par Goldast, np. cil-, t. Il, p- 128(1-1291. Goldast, II, 1283. Ibid., p. 1285. HIST. LITTÉR. ? XNX1II. Bôhmer, Regesta Imperii,l)ie Urkand. À.Ludioigs des Baiera (1839), p. 139; Riezler,op. cit., p. ?.34-24o, et llislorische Zeitsehrifl,1878, p. 328; I. Scheffer-Boichorst, JenaerLilteraturzeitang, 1884, ti° 43, p. 674 etsuiv.;K. Millier, t. II, p. i5g, 160; H. Theobald,Nettes Archiv, XXIII, 1898, p. 772; cf. Sul-livan, The Americ. histor. Rer. ,11, p. 4 12; TheEngî. histor. Rer., 1905, p. 3o5; A. Huraut,p. 2 1. 78. 618 JEAN DE J-VNDUN ET MARSILK DE PADOUE. façon dont, pour les composer, Marsile sest servi dun de ses ouvragesantérieurs : nous parlons de ce traité, jusquici inconnu, dont la rédac-tion, si nos conjectures sont exactes, remonterait à 1828. Le projetdacte de dispense pour le mariage de Marguerite et de Louis margravede Brandebourg est, en grande partie, composé dextraits du De/cnsorminor. On en trouve de plus longs encore dans la dissertation elle-même. Cest presque tout son chapitre relatif au mariage que Mar-sile a replacé ici, en en modifiant à peine quelques tournures dephrases(1). Vil Linfluence exercée par Jean de Jandun et Marsile de Padoue sestprolongée longtemps après leur mort. Cest principalement comme philosophe que le premier a survé succès de ses commentaires dAri
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