L'illustration : journal universel . s, M. Jules Lechevalier, ont proposé au gouvernement unvaste plan qui doit combiner la régénérationde la colonie avec laffranchissement des es-claves et lexploitation des richesses perduesjusquà ce jour pour la France. Sans oser seprononcer définitivement sur un programmeaussi saisissant par sa nouveauté que par sonampleur, la commission la jugé digne duneattention sérieuse, et elle a proposé dallouerau ministre , sur lensemble du crédit, une somme de50,000 francs, applicable à lestimation des propriétés de lacolonie, et autres préliminaires de
L'illustration : journal universel . s, M. Jules Lechevalier, ont proposé au gouvernement unvaste plan qui doit combiner la régénérationde la colonie avec laffranchissement des es-claves et lexploitation des richesses perduesjusquà ce jour pour la France. Sans oser seprononcer définitivement sur un programmeaussi saisissant par sa nouveauté que par sonampleur, la commission la jugé digne duneattention sérieuse, et elle a proposé dallouerau ministre , sur lensemble du crédit, une somme de50,000 francs, applicable à lestimation des propriétés de lacolonie, et autres préliminaires de lopération. Il est bien évident que nos possessions tropicales, où man-quent les bras, largent, les bonnes méthodes de culture,1 économie administrative, sont loin de rendre ce quon enpourrait tirer, Supposez, au contraire un capital abondant,une aflluence de travailleurs, un judicieux emploi des procé-dés européens, et vous entreverrez un surcroît de produitset de bénéfices assez considérable pour solder les Irais de. ment une terre qui semble réunir toutes les conditions néces-saires à un essai de ce genre : cest la partie française de laGuyane. La Guyane, avec un développement de 125 lieues de cotes,sur une profondeur de 500 lieues, présente une superficiepresque égale à celle de la France. La fécondité de son ter-ritoire et la variété de ses productions sont prodigieuses;lesdoutes quon a répandus sur la salubrité du climat sont favo-rablement éclaircis. En dépit de tous ces avantages, sa popu-lation décroit chaque année, en même temps que létendue de ses cultures. On ny compte guère quun habitant parlieue carrée, et sur plus de 5 millions dhectares, 11,000seu-lement sont exploités tant bien que mal. Le capital de toutesles propriétés, en y comprenant la valeur de 13,000 esclaves,nexcède pas 30 millions. Les colons propriétaires, au no
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