. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. Hilflphrandtia Tomopterna-. -Rana- -Pyxicephalas Après que j'aurai donné, un peu plus loin, quelques expli- cations au sujet du squelette, on comprendra mieux les raisons qui justifient cet arrangement. Mais je dois d'abord dire quel- ques mots des caractères externes. Je considère la séparation des métatarsiens comme la condi- tion la plus primitive. Ce caractère n'est pas, comme on pour- rait croire, corrélatif du^ développement de la palmure des orteils; c'est ce que prouvent une foule d'espèces à palmure très réduite (R.


. Bulletin de la Société zoologique de France. Zoology. Hilflphrandtia Tomopterna-. -Rana- -Pyxicephalas Après que j'aurai donné, un peu plus loin, quelques expli- cations au sujet du squelette, on comprendra mieux les raisons qui justifient cet arrangement. Mais je dois d'abord dire quel- ques mots des caractères externes. Je considère la séparation des métatarsiens comme la condi- tion la plus primitive. Ce caractère n'est pas, comme on pour- rait croire, corrélatif du^ développement de la palmure des orteils; c'est ce que prouvent une foule d'espèces à palmure très réduite (R. brevipalmata Peters, fasciata Tsch., macrodac- tyla Gthr., bunoderma Blgr., par exemple). Dans certaines séries qui aboutissent à des types fouisseurs à métatarsiens réunis, comme Rana (groupe de R. tigrina et limnocharis) et Tomopterna, ainsi que clans celle qui conduit du premier (groupe de R. grunniens) à Discodeles, la direction de l'évolution est facile à saisir ; l'inverse est inconcevable. Dans toutes les séries de formes voisines dont les tendances sont clairement indiquées, nous pouvons constater la réduction graduelle de la membrane entre les orteils ; les espèces à pal- mure complète sont donc les moins spécialisées en ce qui con- cerne ce caractère. Inutile de faire observer que la dilatation terminale des doigts et des orteils (ceux-ci ont une tendance à anticiper ceux- là sous ce rapport) est une spécialisation, conduisant aux dis- ques scansoriels, parfois très grands, des espèces adaptées à la vie arboricole, adaptation dont nous retrouvons des exemples dans presque toutes les familles d'Anoures. La Grenouille primitive devait avoir un tympan bien déve- loppé, recouvert d'une peau très mince, comme c'est le cas chez la plupart des espèces. Celles qui se groupent autour de R. Liebigii Gthr. nous font voir l'atrophie graduelle de l'appa- reil auditif : après avoir


Size: 2134px × 1171px
Photo credit: © Library Book Collection / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1870, booksubjectzoology, bookyear1876