Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . iblement la fin de non - recevoir j il en die peu dechofes , mais il sétend beaucoup fur la mauvaife foi defes parties adverfes, il fait lire lade que Lacritus lui-même a écrit & figné , il montre que toutes les claufesont été enfreintes. II rapporte & réfute les mauvaifes dé-faites quon lui a données lorlquil redemandoit fon ar-gent. Il fe moque du talent fophiflique de Lacrtus , &exhorte les juges à ne pas fe lallfer tromper par fes dif-cours artificieux. Quelques-uns croient que ce plaidoyer neft pas deDéraolihenc , à caufc de la foibleffe des raifons p


Oeuvres complètes de ..et d'Eschine . iblement la fin de non - recevoir j il en die peu dechofes , mais il sétend beaucoup fur la mauvaife foi defes parties adverfes, il fait lire lade que Lacritus lui-même a écrit & figné , il montre que toutes les claufesont été enfreintes. II rapporte & réfute les mauvaifes dé-faites quon lui a données lorlquil redemandoit fon ar-gent. Il fe moque du talent fophiflique de Lacrtus , &exhorte les juges à ne pas fe lallfer tromper par fes dif-cours artificieux. Quelques-uns croient que ce plaidoyer neft pas deDéraolihenc , à caufc de la foibleffe des raifons par kQ CONTRE LacRITUS. ^ ^i\ quelles on attaque la fin de non-rccevoir ; mais peut-êtreque la caufe nen demandoit pas de plus forces, & quedailleurs montrer la mauvaife foi des parties adverlesdans toute une affaire dont Lacritus étoit le chef ôc lemoteur , cétoit prouver alfez quil donnoit une mauvaifedéfaite en difant quil renonçoit à la fucceflion de foafrère dont il avoit recueilli les biens. 1. % 35 2. Plaidoyer PLAIDOYER CONTRE L A C R I T U S. J^Es Phafélites , o Âchcniens, ne font riende nouveau , ils agilTenc comme de & ardens pour emprunter dans le com-merce, ll-iôc quils ont reçu & quils ont patlélaile ordinaire, ils oublient lacte quils ontpafTé, les loix , lobligation de rendre, ou s^ilsrendent par hafard, ils simaginent quils per-dent du leur ; au lieu dargent pour sacquitter jils cherchenr des défaites, de mauvaifes chica-nes _, des fins de non-recevoir : ce font en unmot les plus fourbes, les plus injuftes des hom-mes. La meilleure preuve de ce que je dis , ceftque parmi les Grecs & les Barbares qui commer-cent chez nous , les Phafélites feul ont plus deprocès que tous les autres enfemble. Voilà quelsfont les Phafélites. Javois prêté de largent à Artémon, frère deLacritus , fuivant les loix du commerce , furdes effets à tranfporter dAthènes au Pont ôc du Pont rôNTRË Lacritùs. 35 | Pont a Athènes. Artém


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