Eclaircissement du fait et du sens de Jansenius, où l'on montre IQue ce n'est point manquer au respect & à la soumission que l'on doit au Pape & aux evesques, que d'éclaircir l'Eglise sur ce fait ..IIQue les cinq propositions condamnées ne sont contenues dans le livre de Jansenius ny quant aux termes, ny quant au sens ..IIIQue les disciples de SAugustin n'ont jamais sontenu ces propositions ..IVL'on examine tout ce qui a esté allegué de l'histoire ecclesiastique pour autoriser le procedé que l'on tient sur le fait de JanseniusContre les livres écrits & extraits de messieurs Pereyret, Morel, Ch


Eclaircissement du fait et du sens de Jansenius, où l'on montre IQue ce n'est point manquer au respect & à la soumission que l'on doit au Pape & aux evesques, que d'éclaircir l'Eglise sur ce fait ..IIQue les cinq propositions condamnées ne sont contenues dans le livre de Jansenius ny quant aux termes, ny quant au sens ..IIIQue les disciples de SAugustin n'ont jamais sontenu ces propositions ..IVL'on examine tout ce qui a esté allegué de l'histoire ecclesiastique pour autoriser le procedé que l'on tient sur le fait de JanseniusContre les livres écrits & extraits de messieurs Pereyret, Morel, Chamillard, Annat, Amelote & autres . irmitas. Aulieu que le P. Amelote conliderant ce mefme eftat de la volonté qui refu-fe tousjours fbneonfentement à la grâce qui ne la déterminepas,commelà nature ôc fon eflènce,ne lappelle point langueur,ny mifère, ny corru-ption , ny privation : mais tout cela nen: quune différence de mots ÔCde termes par laquelle le P. Amelote ne donne aucun pouvoir véritable àla volonté ny à la grâce plus grand que Janfenius Se luy en donne en ef-fet un beaucoup moindre, puifque lon peut dire félon Janfenius que lavolonté aidée de cette grâce contient des principes fuffifans de foy pourproduire tout leffet & laccompliflement entier du précepte qui nemanquent davoir leur effet que parce que la volonté confènt en mefmetemps à une cupidité plus forte qui la détermine ; ce qui ne fè peutdire félon le P. Amelote, nulle grâce fùfrifante jointe à quelque activitéque ce foit de la volonté ne contenant tous les principes necefîàires pourproduire une bonne action. C H A-. 114 Parallèle de la dottrine du P. Amelotc CHAPITRE VII. Divers degrés dans les opinions touchant la poflîbilité descommandemens ; Que Janfenius les tient moins poilî-bles que les Moliniftes 6c plus que les Thomiftes : 6c quetous les Théologiens de ïEgliie les tiennent moins poilï-bles que les Pelagiens 6c plus que les Cal vinifies. Ous voies donc ,


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